“C’est un pas historique (...) L’accord marquera le début d’une nouvelle phase des relations bi-latérales”, a reconnu la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Frederica Mogherini.
De son côté, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a précisé qu’il s’agissait là d’ “un processus dynamique qui n’a pas été exempt de complexité, un processus dans lequel persistent des différences sur certains sujets que nous pouvons régler d’un commun accord”.
Si la “position commune” des Vingt Huit n’est pas encore formellement enterrée, ce nouveau cadre de dialogue tourne la page à l’alignement grotesque du Vieux Continent sur la politique coercitive des Etats-Unis à l’encontre de Cuba, en conditionnant sa coopération à des changements internes au mépris de la souveraineté de ce pays.
Cathy Ceibe