Des pneus enflammés érigés aux abords de la Faculté d'ethnologie, des jets de pierres dans toutes les directions, des ordures déversées sur la chaussée, c'est le spectacle qui s'offrait aux alentours de la faculté, créant du coup la panique et l'effroi. Badauds, usagers et même les élèves ont vécu plus d'une demi-heure de panique.
Des étudiants rapportent qu'un pickup Toyota Hilux noir non immatriculé, dont les vitres sont teintées, a ouvert le feu sur les protestataires. Un étudiant a exhibé des douilles de projectiles. « Ces gens caressent le projet de détruire tous les étudiants en sciences humaines et sociales car ils savent que si les activités académiques reprennent, les étudiants vont porter les revendications sociales », avancent les protestataires.
Les protestataires, qui s'estiment victimes de l'État qui n'a aucun projet économique et social pour eux, comptent poursuivre leur mouvement pour attirer l'opinion publique et susciter la réforme au sein de l'UEH.
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