Après un demi-échec pour les avocats du PHTK qui avaient demandé au tribunal de déclarer irrecevable la demande des 3 partis qui estiment avoir été victimes de fraudes massives bien pires qu'en 2015. Il s'agit pour eux de réclamer une vérification approfondie au Centre de tabulation des votes.
Pour eux, ni le CEP, ni le Centre de tabulation des votes (CTV), ni le tribunal électoral, ni même des secteurs de la communauté internationale n'ont interêt à manoeuvrer pour tenter d'empêcher cette vérification, malgré leur impatience à imposer ce qui n'a pu l'être en 2015.
Les partis contestataires ont fait savoir que le plus important aujourd'hui pour le pays et les Haïtiens, c'est qu'un président ou une présidente, élue effectivemet par la populaion dirige le pays au cours de ces 5 prochaines années et non un président accusé de magouiles et de fraudes.
Les partisans des 3 candidats déclarent voir mal que le président, le vice-président et la secretaire générale du CEP n'iraient pas dans le sens de la verification, eux qui avaient été si virulents contre le CEP de 2015, lorsque Fanmi Lavalas avait obtenu le droit de vérifier 78 procès-verbaux. Ce qui avait pemis de decouvrir la magouille.
Si les avocats et les proches du PHTK se déclarent confiants quant à l'élection de Jovenel Moïse, ils ne sont plus aussi enthousiates qu'ils l'ont été au cours de la soirée electorale du 20 novembre, avec la publication dans des medias, de résultats le donnant gagnant d'un seul coup de clé, alors que le depouillemet n'avait même pas commencé.
Certains secteurs estiment aussi que la campagne dite de diffamation et d'accusations de violences pour démobiliser les manifestations contre les résultats du 28 novembre ne semblent pas avoir produit l'effet escompté
Les mêmes secteurs croient que medias étrangers doivent pouvoir attendre la verification puis la poclamation de resultats susceptibles de favoriser la pacification du pays, même si des medias europeens comme France 24 disent avoir déjà leur président.
France 24 a en effet proclamé un président à travers un reportage diffusé samedi sur la situation post Matthew, dans lequel, toutes sortes de temoignages, même les plus farfelues ont été relayés, pour tenter de faire savoir que rien n'a été fait pour les populations victimes.
Pour l'instant, les avocats des partis politiques contestataires attendent d'être entendus cette semaine au BCEN pour que toute la lumière soit faite sur les élections du 20 novembre.
Mais, une petite ombre au tableau: le cas Moïse Jean-Charles. Pendant que ses avocats contestent les résultats au BCED et s'apprêtent à le faire au BCEN, le candidat de Pitit Desalin reconnait, lui, indirectement, les résultats préliminaires contestés du CEP qui placent Jovenel Moise en première position, en proclamant partout qu'il vient tout juste après le candidat du PHTK. Vraiment pathétique!