Dans une notre transmise à AlterPresse, le collectif « Défenseurs Plus » dénonce l’attitude passive des dirigeants, à tous les niveaux de l’État, qui tardent à prendre des mesures adéquates, via une politique préventive visant à protéger la citoyenne / le citoyen, à son insu.
Les funérailles collectives de 26 des 38 victimes de cet « accident criminel » ont été chantées, le samedi 18 mars 2017, en présence du président Jovenel Moise et d’autres officiels du gouvernement.
Le collectif « Défenseurs Plus » encourage une meilleure réglementation de la circulation routière en Haïti, en respectant les droits humains et les normes internationales dans la construction des routes.
Il exhorte les responsables de la circulation, la direction de l’Office d’assurance véhicule contre tiers (Oavct) et les autorités étatiques à cesser de fermer les yeux sur le manque de contrôle de la circulation et de formation des conducteurs.
Cette situation représente un véritable danger, estime-t-il.
Selon lui, l’absence quasi-totale de l’État dans la gestion de la circulation en Haïti, le manque de contrôle régulier des véhicules circulant dans le pays, plus précisément ceux qui assurent le service des transports en commun, l’inaccessibilité des trottoirs aux piétonnes et piétons, sans oublier les constructions anarchiques de certaines maisons près des routes, sont parmi les faiblesses constatées à ce niveau.