Cette semaine, Whitaker a déclaré que les Etats-Unis utiliseront tout leur pouvoir « économique et diplomatique » pour « créer les conditions de remise en place de la démocratie » au Venezuela.
Ces déclarations s'ajoutent à celles faites récemment par le président Donald Trump, lors de son intervention à l'Assemblée Générale des Nations Unies, par lesquelles il lançait un appel aux pays présents pour qu'ils abordent le problème vénézuélien sous prétexte de la soi-disant crise migratoire et humanitaire.
L'ambassade du Venezuela en Colombie a aussi émis un communiqué dénonçant cette nouvelle tentative pour porter atteinte à la « Démocratie Participative et Active » du pays et appelant instamment les Etats-Unis à tomber les masques et à appeler les choses par leur nom.
« On ne peut pas appeler l’interventionnisme « aide humanitaire, » on ne peut pas appeler « diplomatie » l'application de mesures coercitives unilatérales, » dit le communiqué diffusé sur le compte Twitter de l'ambassade.