Lundi, le secrétaire d'Etat des Etats-Unis avait écrit sur son compte Twitter : « Le Gouvernement de la Russie a envoyé des bombardiers à l'autre bout du monde, vers le Venezuela. Les Russes et les Vénézuéliens prendre cela pour ce que c'est : 2 Gouvernements corrompus gaspillant les fonds publics et réprimant la liberté pendant que leurs habitants souffrent. »
Après cette ingérence de Pompeo, le diplomate vénézuélien a déclaré qu'il est insolite que le Gouvernement des Etats-Unis remette en question le droit souverain à la coopération avec d'autres pays dans le domaine de la défense et de la sécurité alors que le président Donald Trump a menacé publiquement d'une intervention militaire. Le chancelier Arreaza a souligné que si le Gouvernement étasunien veut coopérer, il n'a qu'à lever les sanctions contre le Venezuela.
Dans un autre twitt, le ministre du Pouvoir Populaire pour les Relations Extérieures a écrit que si le gaspillage préoccupe tant les Etats-Unis, ils devraient revoir leur immense et injustifiable budget militaire de plus de 674 000 millions de dollars pour 2019. Il lui a rappelé aussi que certainement, les 50 000 000 de pauvres et de familles qui n'ont pas accès à la santé publique aux Etats-Unis pourraient suggérer des utilisations plus justes pour ces fonds.
Pour sa part, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, considère comme peu diplomatiques et inappropriées les déclarations de Pompeo. Peskov les a qualifiées « d'absolument inappropriées » et a souligné que les Etats-Unis, avec la moitié de leur budget de la défense, pourraient « nourrir toute l'Afrique. »