Abrams, aussi connu comme «le génocide de Mozote» (à cause du massacre qui a eu lieu au Salvador à l'époque du terrorisme d'Etat) est celui qui, au début, soutenait que toutes les options, y compris l'usage de la force armée, étaient sur la table. Maintenant, en voyant que le Venezuela « est respecté » modère son discours et estime « prématuré » d'appliquer l'article 187, numéro 11, de la Constitution. Ce paragraphe donne la possibilité à l'Assemblée Nationale d'autoriser des missions militaires étrangères en territoire vénézuélien.
« Le chavisme doit prendre une décision (…) La chose la plus importante qu'ils pourraient faire pour résoudre la crise politique au Venezuela est de retourner à l'Assemblée Nationale et d'occuper leurs sièges, » a-t-il déclaré.
Il a précisé que toutes les groupes et les partis démocratiques ont besoin de développer un cadre pour la transition qui débouche sur des élections. « L'Assemblée Nationale, en tant que seul corps élu prévu dans la Constitution est l'instance qui peut le mieux gérer ce processus, » a-t-il déclaré.
Abrams continue à donner des « conseils » et affirme que le départ doit être proposé par les Vénézuéliens : « Les Vénézuéliens doivent être capables de s'unir et de prendre les décisions dans la crise qu'affronte leur pays grâce à des élections libres et justes qui reflètent la volonté de la majorité, pas d'une minorité corrompue qui détient le pouvoir. »
Il a fait cette déclaration après que le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, Mike Pompeo, ait signalé sur un enregistrement audio privé auquel The Washington Post a eu accès, des divisions dans l'opposition vénézuélienne : « Notre problème, qui est de maintenir l'opposition unie, a été très difficile. Au moment où Maduro s'en ira, ils lèveront tous le doigt et diront « soutenez-moi, je suis le prochain président du Venezuela.»
Les chavistes ont quitté l'Assemblée Nationale en 2016 après qu'elle ait été considérée « dans l'illégalité. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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