Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ au contraire d’autres « institutions » Le MEDEF ne cherche nullement pas à « douciner » » les journalistes qui participent au petit dej. Les échanges courtois mais sérieux prennent le pas sur tout le reste. Pas d’agendas, dz stylos siglés Medef ni même de petit cadeaux offert de fin d’année . Les Medef -men de Blandin sont d’une sobriété qui peut surprendre ! .
Ainsi aucun journaliste, ( à notre connaissance !) ne pourra se plaindre d’avoir été « retourné » ou acheté ! Chacun reste à sa place.
l’ambiance de ces RDV est toujours très détendue conviviale, mais respectueuse des missions de chacun Bruno Blandin, adore attaquer franco, sur les sujets qui sont à l’ordre du jour et répond ensuite , sans tourner au tour du pot. Il le dit souvent, il souhaite améliorer par ces exercices l’image surannée, -veillotte, ringarde pas guadeloupéenne héritée du Medef des années antérieures. A t-il réussi ? un peu tôt pour le dire, mais c e qui est certain , c’est qu’e tout est effectivement mis en œuvre dans centre optique.
Pour cette dernière LE sujet, c’était une fois d e plus, ; la épineuse question de l’emploi en Guadeloupe des jeunes diplômés. : le pacte pour l’emploi d es jeunes de Gpe ( PEJG),. Le Medef ; n’est a pas peu fier d’avoir réussi, a créer près de 1500 emplois grâce à ce pacte. Dans une « fiche « remise aux journalistes présents il est dit ceci :
" Il s’agit d’une ne opération expérimentale unique en France pour favoriser l’emploi des jeunes en entreprise Initiée par l’UDE-MEDEF et le Préfet de Guadeloupe Validée par le Président de la République (F. Hollande)Contractualisée par l’Etat (Préfet, MOM), la Région, le Département d’une part et l’UDE-MEDEF d’autre part. Signature médiatisée du Pacte le 23 octobre 2015 "
L’Objectif de ce pacte : Lutte contre le chômage des jeunes en stimulant l’accès à un emploi durable en entreprise Il Cible : Les jeunes de moins de 30 ans La méthode :Zéro charges patronales et salariales jusqu’à 2,5 SMIC
Un guichet unique (Pôle emploi) Un contrat d’embauche de droit commun en entreprise Sans coût budgétaire supplémentaire par redéploiement des mesures et dotations budgétaires existant.
La Répartition des responsabilités Etat : Ingénierie administrative
La Durée du pacte : Jusqu’au 31 décembre 2017
L’objectif chiffré : Minimum de 700 recrutements au 31 décembre 2017 imposé à l’UDE selon le medef les resultas ont été à la mesure des espérances
Succès foudroyant : Objectif dépassé dès la fin du premier semestre 2016
- 1 500 recrutements réalisés à ce jour malgré un arrêt début 2017 dans l’attente de la mise en place des premières dotations d’Etat, puis des deuxièmes arrivées en début juillet . Un engagement des chefs d’entreprises toujours soutenu 1 500 emplois c’est plus de 34 millions d’€ par an payés par les entreprises (base 1,7 SMIC).
En fait le Medef a très vite compris qu’il fallait par ce moyen , non seulement contribuer efficacement à la lutte contre le chômage des jeunes, mais aussi et surtout leur proposer une alternative autre que la une fuite incessante des jeunes cerveaux. Car les entreprises guadeloupéennes , dont les responsables sont souvent un peu dépassés par les nouvelles technologies, et la nouvelle économie ont grand besoin de sang neuf et si cerise sur le gâteau , ce pacte coute pas cher aux patrons pourquoi ne pas en profiter ?.
Autre sujet tout aussi sensible abordé : la question de l’eau. Dans le document Medef qui a été remis la problématique de l’eau, est très éloignée du cirque médiatique de Christine Kelly et de ces artistes un peu perdus face à la réalité guadeloupéenne .Répondant à une question CCN, qui s’étonnait e l’approche un peu LKPIenne du texte, Bruno Blandin, n’ a pas craint d’affirmer que « Domota avait aussi de bonnes idées »
Eau : le point de vue du Medef « Cela suffit ! . Le service de l’eau est un service public essentiel. C’est la base de la vie au quotidien de tout citoyen. C’est l’échec total de la démocratie locale en Guadeloupe. C’est la honte de l’institution communale.L’eau est abondante en Guadeloupe. Le problème n’est pas un manque de ressource.Le problème c’est l’incurie, l’incapacité des élus communaux à gérer ce service public de base.Nos édiles prennent en otage la population pour leurs petits jeux de pouvoir, sans aucune pris en compte de l’intérêt général. La Guadeloupe n’est pas un Pit-à-coq !Nous sommes dans un espace insulaire. L’insularité exige et rend aisé un égal accès de tous à l’eau. La raison impose un service unique de l’eau égal pour tous, non sécable en 36 communes, ou intercommunalités qui ont assez démontré leur incapacité sur fonds de conflits d’intérêt politique ou autres. Le service de l’eau doit relever d’une autorité unique compétente sur l’ensemble du territoire. C’est-à-dire d’une collectivité majeure : Région ou Départemen t.La Région s’est portée candidate .Le département est compétent pour l’eau d’irrigation. Ce service marche ! Il ne suffit pas d’être candidat. Il faut demander un transfert de compétences. » |
Poursuivant en mode Domota, le président du Medef a laissé entendre que si les élus ne se donnaient pas rapidement les moyens de résoudre le problème, de l’eau, il ( le MEDEF ?) trouverait d’autres solutions.
Il a été une fois de plus aussi question de le dette de la Région et des collectivités à l’égard des entreprises.. et surtout celles du BTP. Sur ce point Blandin a été aussi très ferme. Il a rappelé qu’à l’occasion de la grande soirée organisée lors du 50 é anniversaire du Medef , Ary Chalus , était monté à la tribune et s’était engagé a effacer ces dettes régionales, entre la fin de l’année 2017 et le de tout début de 2018. Le président de Région est donc très fermement attendu. Lors de la dernière plénière régionale du 20 decembre sans vraiment réitérer cet engagement formel dans son discours Ary Chalus a simplement dit ceci :
Ainsi, afin d’instaurer un climat social plus apaisé, je recevrais dès le mois de janvier 2018, l’ensemble des représentants syndicaux des travailleurs et les organisations patronales. Le dialogue social se doit, à l’avenir, d’être une plateforme de discussion qui engendre des changements, des accords mis en œuvre. Moins de conflits pour plus d’écoute, telle est ma méthode ! C’est d’ailleurs en ce sens que j’ai impulsé la rencontre avec l’ensemble des acteurs pour échanger et examiner ensemble l’appel d’offres relatif à la reconstruction du nouveau CHU. La Région qui va investir, au titre de l’aménagement routier, près de 15 M€ ne peut rester muette face à un projet des plus structurants…
Ou encore :
(...) C’est fort de cette unité et de cette solidarité sur les grandes questions relatives l’économie, à l’emploi que nous contribuerons à faire bénéficier l’ensemble des Guadeloupéens des retombées des grands projets structurants en termes d’emplois durables et de développement. Nous croyons, en tant que chef de file de l’activité économique, que la stabilité des entreprises et des institutions de notre territoire ne peuvent être pérennes que par le biais du dialogue social. Mais pour permettre ce nouveau modèle économique, chacun doit, de manière lisible, contribuer à l’emploi. La Région à son niveau, doit assumer pleinement son rôle et même avec détermination, être force de proposition auprès de l’État. Nous engageons à mener, de concert avec l’État, le Département et les collectivités, les programmes nécessaires afin que le chômage, en particulier le chômage touchant les jeunes, »
Faut il penser que in fine la question de le dette de la Région sera évoquée dés le mois de janvier2018 ? c’est sans doute la raison pour laquelle Blandin et ses guys restent « cool » attendant le geste d’Ary Chalus .On comprend aussi pourquoi le Medef a évité de mettre de l'huile sur le feu et s’est empressé de rectifier par communiqué le « dérapage » incontrôlé( et peut être involontaire ) d’un confrère qui s’est emmêlé les pieds dans le tapis des relations particulières, parfois complexes, entre la Région et le Medef` .
A ne pas douter cette question de la dette envers les entreprises, reviendra souvent en 2018 ; dans les rencontres de Chalus et du Medef avec la presse .
Comme on dit : Dossier chaud à suivre… !
Guadeloupe. Rectificatif sur un article paru le 26 décembre 2017
Cette affirmation, que le journaliste attribue à tort au Président de l’UDE, est bien évidemment erronée ce que n’auront pas manqué de relever les lecteurs. En effet, ce chiffre de 300 M€ est équivalent au budget de fonctionnement primitif 2017 de la Région (306,9M€). Lors de ces échanges, le Président Bruno BLANDIN a rappelé que les Entreprises souffraient de délais et de carences de paiements anormalement élevés de la part de trop nombreuses collectivités locales. Il a fait valoir que cette situation, contraire à la loi, fragilise nos entreprises et en particulier leur capacité à créer de l’emploi alors que notre région souffre d’un chômage élevé. C’est d’ailleurs ce que dénonce la Chambre régionale des comptes dans son rapport d’activité 2016 relevant (page 24) que pour les communes et EPCI de Guadeloupe, le montant des seuls mandats émis, non payés par défaut de trésorerie, s’élevait à 143,195 M€ (non compris les factures non honorées au-delà de leurs échéances). Les entreprises sont devenues de facto les nouveaux banquiers des communes. Il a par ailleurs répondu à une question sur les relations des entreprises avec le Conseil Régional en rappelant que les délais de paiement restaient eux aussi trop longs, mais que le Président de Région s'était engagé au mois de juin 2017 à un retour à la normale début 2018. Le Président de l’UDE s’est dit très attentif à ce sujet mais confiant. En fait, ce journaliste a semble-t-il fait une confusion avec le montant des mandats émis impayés de l’ensemble des communes et EPCI des Antilles-Guyane qui s’élèvent effectivement à plus de 300 M€ (334,8M€).
Source: UDE Medef |