De gauche à droite : M. Teddy Marie (Délégué de la 2ème circonscription), Mme Lydie Sellin (Trésorière), Mme Sonie Petro (Présidente de la fédération LR Guadeloupe), M. Laurent Bernier (Secrétaire départemental), M. Pierre Uno (Délégué de la 3ème circonscription), Mme Sylvie Chammougon-Anno (Conseillère nationale), M. Didier Pezeron (Délégué de la 4ème circonscription)
La réunion a commencé par une conférence-débat animée par Pierre-Yves Chicot, avocat à la cour mais également universitaire. Son intervention avait pour thème « La République à l’épreuve du vivre-ensemble ». Il a longuement étudié la question en commençant par rappeler ce qu’est la République et quels sont les enjeux auxquels elle est confrontée.
Puis, ce fut au tour de Sonia Petro, la présidente des LR de Guadeloupe de faire son discours dans lequel elle a exposé « un projet franc et crédible », celui de son groupe, qui affirme vouloir réaliser « 100 milliards d’euros d’économie sur le prochain quinquennat ».
Un autre objectif important est « la lutte contre le terrorisme et l’islam radical ». Sonia Petro n’a également pas manqué de rappeler que « le temps de la primaire doit être un temps de débats, d’union et de rassemblement ».
Laurent Bernier, secrétaire départemental, fraichement revenu de Paris, a quant à lui affirmé que son rôle était d’assurer une parfaite neutralité entre les candidats.
En Guadeloupe, les primaires auront lieu les 19 et 26 novembre prochains afin que les voix « ultra-marines » soient aussi comptabilisées. Il y a aura en tout 44 bureaux de votes répartis sur tout l’archipel et chaque votant devra s’acquitter de 2 euros pour déposer son bulletin dans l’urne.
Afin d’éviter toute fraude, chacun devra se rendre à l’isoloir car les procurations et les votes électroniques sont interdits.
Un militant a fait remarquer que le soutien trop clairement affiché de Sonia Petro à Nicolas Sarkozy risquait de créer de la confusion, d’autant plus que cette dernière participe également à l’organisation des primaires. La presidente lui a répondu qu’elle ne contrevenait à aucune règle, qu’elle avait été désignée par la haute autorité du parti et qu’on ne refusait pas les obligations que la direction du parti donne à ses membres.
Sa réponse fut saluée par les applaudissements appuyés de la salle.