Lamentin. Mardi 29 mars 2016. CCN. L’incendie volontaire du bâtiment de la vie scolaire du collège Appel du 18 juin, perpétré dans la nuit de dimanche à lundi et les graffitis dénonçant le maire en place, sont l’illustration d’une situation politique particulièrement tendue. Jocelyn Sapotille, élu en 2014 à la tète de la ville et président de la Communauté de l'agglomération du Nord-Basse-terre (CANBT), semble être au premier chef la cible des incendiaires. Mais il n’est pas le seul. Qui cherche-t-on à nuire ? Le maire ou son opposition ? Les graffitis (trop) grossièrement pro-Toribio relevés sur les lieux, pourraient laisser croire que cet incendie criminel pourrait être l’œuvre des partisans de l’ancien maire. Mais cette hypothèse est pour l’heure à écarter. Personne, y compris Jocelyn Sapotille lui même, ne veut la retenir. José Toribio, que nous avons tenté de joindre, aurait selon nos informations bien du mal à gérer son propre groupe sur le point d’imploser. Alors à qui profite vraiment le « crime » ? Au-delà de l’enquête policière qui suit son cours et du simple faits (feu ?) divers, ll faut voir là une sorte « d’attentat » très « Daesh» indiquant qu’au Lamentin, il y a ici et là comme un feu… qui couve. Jocelyn Sapotille (JS) a répondu au feu des questions de CCN. C’est à lire !