Car bien loin des contingencestechniques, du problèmedes réseaux, de laqualité de l’eau etc... se pose toujours la question de la gouvernance.
C’est là tout le nœud de l’affaire, car en dépit de toutes ces grandes réunions les choses sont toujours en l’état. Car dans le fond, l’eau est içi un réel pouvoir économique.
LMC n’a t -elle pas dit que le lourd déficit de la CASBT serait en grande partie le résultat des impayés du SIAEG ? Comprendre par là, que le revenu généré par l’eau est pour les collectivités, une sorte de « trésor » de guerre, qu’il faut précieusement préserver.
S’il faut une structure unique pour « gérer » l’eau, cela sous entend aussi, que le futur « grand patron » de cette structure unique aura un pouvoir sans limites .
Oncomprend mieux alors toutes les empoignades et désaccords sur cette question
Pour la (re)mise en état des réseaux et l’assainissement les chiffres varient de 6OO a 95O millions d’euros, aucune collectivité guadeloupéenne n’est en mesure toute seule de mettre cet argent sur la table. D’ou la nécessité de faire intervenir l’état, c’était d’ailleurs le sens du voyage de Chalus a l’Elysée. A t il vraiment réussi à convaincre Macron ? verra t- on les 400 millions annoncés ?
La question demeure pour l’heure sans réponse. Car L’état français de son côté n’a pas encore pris de décision sur son intervention financière et sur le montant réel tout dépendra du rapport de la mission des experts qui sera dépêchée en Guadeloupe.
Entre temps à cause de pression des « komité dlo » ; les élus ont fait un premier geste, ils ont accepté de se voir de se parler. Et même de prendre quelques mesures , c’est une bonne chose, mais on le sait grâce à JBL que rien n’est vraiment réglé
Question :
Que va-t-il se passer pendant les jours prochains ?
Les guadeloupéens exaspérés, et qui manquent toujours d’eau vont ils attendre deux ans que les coupures et les tours d’eau cessent ?
Pas sur, la révolte gronde déjà. il faut s’attendre à une nouvelle montée en pression : Harry Durimel s’est mis en mouvement sur le front judicaire.
Mais souvenons nous qu’en 2009, LKP avait correctement posé la question de l’eau, à l’époque tout le monde s’était accordé sur sa résolution.
9 ans après. Rien .
Faudra - il un nouveau LKP pour que l’eau coule dans nos robinets ?
Que dit Elie Domota ?