Sous la plume du Barbier de Paris, JGT a cédé « à l’ivresse de la revanche…( ) a multiplié les provocations. »
Le Barbier de Paris poursuivant son infâme papier affirme qu’il n y a « pas d e prisonniers politiques corses » et dans la foulée s’indigne « qu’on ne peut pas rendre hommage aux militants du FNLC..
S’agissant du discours d’intronisation de JGT, prononcé en langue corse, Barbier de Paris qui fait montre d’une condescendance qui frise le racisme dit de la langue Corse, c’est un « dialecte chaleureux et chantant »(sic) . Souvent des francais continentaux ont eu des formules similaires pour qualifier notre langue créole !
On touche vraiment le fond quand Barbier de Paris brandissant son rasoir- éditorial énonce d’abord que la culture corse est riche et raffinée,… avant e lâcher un terrible MAIS c’est une culture régionale( … ) seule la langue et la culture francaises ont accédé à l’universel.. » Et piétinant allégrement la culture corse le barbier assène un dernier coup de massue en osant écrire ; Il n’y a pas de Voltaire ni de Hugo corses…( ) La culture française... est d’un ordre infiniment supérieur ». On croit entendre là le Jules Ferry des conquêtes coloniales de l’autre siècle !
C’en est assez ! Je ne crois pas qu’il faille continuer à éplucher plus avant les imprécations barbiériennes, ce concentré de corsophobie n’a nul autre égal.
Définitivement, Christophe Barbier réussit avec une maladroite audace à porter de « mauvais coups » a l’identité corse, il se fait ainsi le héraut d’un parisiano- jacobinisme qu’on croyait d’un autre temps
Mais attention si nous sommes attelés à « relire »et a « apprécier ce texte qui nous paraît retentir comme un insulte à la Nation Corse, c’est que nous les derniers colonisés francophones des Caraïbes nous, sommes sentis , malgré le Napoléon - l’esclavagiste, totalement solidaires de ces nationalistes corses qui comme ceux de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane osent afficher leurs différences , leur singularité face état francais, que nous n’hésitons jamais à qualifier de colonialiste.
`Christophe Barbier dans son exercice se fait le porteur de valise d’une corsophobie idiote, se rend il compte, qu’il ne fait qu’exacerber le nationalisme corse en jetant ainsi ‘huile sur le feu , il attise la braise.
Vu de chez nous, on p s’interroge, on se demande avec effroi, ce que pourrait écrire ce Barbier de Paris, si l’envie lui prenait ainsi de passer à sa moulinette éditoriale, la Collectivité Territoriale Martiniquaise , laquelle est présidée par le père même du Nationalisme Martiniquais : Alfred Marie Jeanne ..
Que dirait ce barbier colonial, s’il décidait de qualifier langue créole des martiniquais ou des Guadeloupéens,
Que dirait Barbier des œuvres D’Aimé Césaire, de Fanon ou de Glissant pour ne citer que ces écrivains martiniquais de la génération précédente ?
J’avoue que le texte du Barbier parisien, m’a donné un haut le coeur et je me suis un instant « senti » un peu Corse , car ces insulaires si souvent mis à l’index, méprisés par le « élites » parisiennes ont comme nous le droit de vouloir un jour que leur ile soit débarrassée de toute tutelle coloniale.
Le gouvernement francais, ne pourra plus faire l’impasse sur cette question corse parfois si brulante.
Quand au barbier parisien il pourra tant qu’il le souhaite continuer à mousser rageusement , mais cela ne changera rien ni a la réalité politique ni à l’existence de la nation Corse. Et comme on dit en Corse « A ghjastema si rivolta »
(L’imprécation se retourne contre celui qui la profére)