Donc si nous sommes considérés comme « français », en matière d’élections, nous devons être logés à la même enseigne tricolore. Qu’on ne s’étonne donc pas que les électeurs de nos pays soient « convoqués » à chaque échéance du calendrier électoral français. Qu’on ne s’étonne pas, même s’ils ne servent pas à grand-chose, que nous ayons des hommes et des femmes qui se déchirent pour aller siéger au sénat ou à l’assemblée nationale française. Après chaque mandature, un bilan est dressé et nos « parlementaires », fiers et heureux, comptabilisent leurs interventions et résultats obtenus.
Qui peut valablement nous dire, les résultats réels obtenus pour la Guadeloupe au cours de leur mandature de députés par Philippe Chaulet, Edouard Chammougon, Joël Beaugendre, Marcelle Esdras, Gabrielle Carabin, Hélène Vainqueur, Ernest Moutoussamy, etc. Et « nos » chers sénateurs ? Valeau, Satineau, Renaison, Toribio (père), Bernier (père), Louisy (père), Bangou (père)… À quoi ont-ils vraiment servi ? Plus personne ne sait. Ah, oui ! Victorin Lurel a fait voter une loi sur le taux de sucre mais où est le décret d’application ? Les yaourts et sodas vendus en Guadeloupe ont-ils changé ? Foutaise !
Donc les électeurs qui se sentent français ont eu à « choisir » un candidat pour la droite et le centre. Quand en France on votait Fillon, en Guadeloupe c’est Sarko, l’homme aux 100 casseroles qui cassait la baraque. Pour les primaires socialistes, quand en France on vote Hamon, en Guadeloupe c’est Valls qui score.
Ah oui, diront les observateurs attentifs, nos peuples sont légitimistes. Mdr ! Ils le sont tellement qu’ils suivent comme des moutons les indications de leurs « pasteurs » socialistes ou droitistes qui leur désignent le chemin des urnes. Et chaque fois, à contre-courant ! Ce sont vraiment des Français à part.
C’est vraiment triste, en 2017, d’être encore colonisés-lobotisés et n’être pas foutu-capable de décider seul de ses choix...