Amérique latine. Vendredi 16 juillet 2021. CCN/Bolivarinfos/Françoise Lopez. Alors que nous pensions qu’avec le départ de Donald Trump de la Maison Blanche, le pire était derrière nous, la situation en Amérique Latine semble avoir atteint un niveau de gravité qui n’avait plus été atteint depuis de longues années.
Non seulement Joe Biden n’a pas levé le blocus de Cuba et n’est revenu sur aucune des mesures prises par son prédécesseur ni concernant Cuba ni concernant le Venezuela mais le mois dernier, il a pris de nouvelles sanctions contre le Nicaragua qui reste sous le coup du Nica Act.
Par ailleurs, on a appris ces jours-ci qu’un attentat contre le président Nicolas Maduro avait été déjoué le 24 juin, ainsi que plusieurs autres attentats prévus pour le 5 juillet, Jour de l’Indépendance et que depuis le 6 juillet, des bandes criminelles entraînées et financées par les Etats-Unis et la Colombie terrorisaient certains quartiers de Caracas pour inciter la population à se soulever et à renverser le président Nicolas Maduro et déclencher une guerre civile.
Le 7 juillet, le président haïtien Jovenel Moïse était assassiné par un groupe de mercenaires comprenant 2 Etasuniens et plus de 20 Colombiens. L’enquête n’a pas tardé à prouver que les services de renseignement étasuniens étaient impliqués dans cette action.
Le 10 juillet, C’est à cuba que se sont déroulées des manifestations organisées à l’appel de comptes sur les réseaux sociaux situés aux Etats-Unis appelant à renverser le Gouvernement et à « lyncher les révolutionnaires. » Des violences ont été commises pendant ces manifestations, ce qui prouve bien qu’elles n’étaient pas une simple manifestation de mécontentement de la part de Cubains fatigués par les difficultés quotidiennes mais qu’elles étaient manipulées par les groupes contre-révolutionnaires de Floride auxquels tous les Présidents font les yeux doux pour cause de nécessités électorales…
Parallèlement à ces actions concrètes, des campagnes de discrédit sont en marche dans les médias et sur les réseaux sociaux contre Cuba, le Venezuela, le Nicaragua.
Dans le cas du Venezuela et du Nicaragua, ces campagnes sont motivées par l’approche d’élections (régionales au Venezuela, présidentielles au Nicaragua), élections dont les Etats-Unis n’ont pas l’intention de reconnaître les résultats. Le but, au Nicaragua, est de renverser le président Daniel Ortega ou si ce n’est pas possible, de le discréditer et de lui rendre la vie la plus dure possible et au Venezuela d’affaiblir la Révolution Bolivarienne encore trop soutenue par la population au goût de Washington.
On nous l’a dit et répété à maintes occasions, l’arrivée d’un démocrate à la Maison Blanc he représente un grand espoir. Pour qui ? Pour les peuples progressistes qui prétendent décider librement de leur avenir ? Pour les Gouvernements qui revendiquent pour leur peuple l’autodétermination, la souveraineté et l’indépendance ?
Certes non. Pour qui, alors ??
Selon les derniers événements que nous venons d’évoquer, Biden semble encore pire que Trump… Trump disait « L’Amérique d’abord ! » Biden ne le dit pas, il le fait…
Françoise Lopez