Amérique latine. Samedi 17 juillet 2021. CCN/Bolivarinfos/Françoise Lopez. Le ministre des Relations Extérieures du Venezuela, Jorge Arreaza, a affirmé vendredi que la région latino-américaine est confrontée à un combat sans précédent pour défendre son autonomie et ses droits.
« C’est un combat sans précédent pour un territoire, pour des ressources naturelles, pour une merveilleuse situation géographique dans le monde et, ces dernières années, aussi bien le renversement du coup d’Etat en Bolivie que la résistance du Venezuela, la transition saine et pacifique qu’il y a eu à Cuba, ont des conséquences, » a-t-il déclaré à Telesur.
Et il a ajouté que le système des Etats-Unis (USA) a réagi par plusieurs coups d’Etat dans les pays de la région ^pendant ces 10 dernières années.
« Les dernières victoires des peuples ont provoqué cette réaction de la part de l’impérialisme, on ne peut en douter, on ne peut penser que ce sont des faits isolés. Quel hasard que cela se déroule à Cuba, en Haïti, en Bolivie (…) Nous devons être très vigilants et comprendre que c’est un combat sans précédent et que nous sommes dans la décennie dans laquelle il faut l’achever. »
Arreaza a souligné que les peuples d’Amérique Latine et des Caraïbes sont uniques au monde, qu’ils s’expriment dans des mouvements sociaux, des organisations et des syndicats, « sans aucun doute, ils sont solidaires et généreux. »
« Les élites qui les ont gouvernés essaient d’empêcher ces peuples de contrôler le pouvoir politique. En démocratie, c’est la majorité qui gouverne, elle est humble et révolutionnaire. Les élites empêchent cela. C’est ce qui s’est passé aux Etats-Unis, au Honduras, en Colombie et au Chili, jusqu’à présent.
Il a précisé que ce combat contre l’impérialisme va au-delà de la Maison Blanche : « ce sont des corporations, un réseau de corporations militaires, financières, favorables à la guerre, technologiques, qui ne respectent pas la nationalité et sont représentées dans certains Gouvernements dont le plus important est celui des Etats-Unis. »
Le diplomate a souligné que son Gouvernement est toujours prêt à discuter avec tous les secteurs du pays mais qu’il faut que les conditions posées par le président Nicolás Maduro soient remplies pour en finir avec les actions et les plans destinés à provoquer la violence.
« Combien de choses entre Miami (USA.) et Bogotá (Colombie) ne se sont pas produites des denrières années. C’est très douloureux » et il a ajouté qu’il fallait être très vigilants « parce que ce qui s’est passé en Haïti peut se passer dans n’importe lequel de nos pays. »
« Que ce soient des mercenaires et des Colombiens ne nous a pas surpris. Ce qui s’est passé en Haïti confirme ce qui s’est passé au Venezuela, » a déclaré Arreaza et il a rappelé le démantèlement de bandes criminelles qui cherchaient à générer le chaos dans la capitale.
Ce qui se passe à Cuba est typique de la tactique des démocrates étasuniens
Le chancelier a déclaré : « Peu importe qui s’assoit dans le bureau ovale, c’est un système. »
« Ce qui se passe à Cuba est typique des tactiques des démocrates, c’est ce qu’ils essaient de faire dans d’autres pays de la région, par-dessous, grâce à des organisations de la « société civile » , des ONG (organisations non gouvernementales), c’est typique des démocrates. Les républicains sont plus directs. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos