Cuba. Le chargé d’affaires des États-Unis convoqué pour ingérence
Caracas. Mardi 19 mars 2024. CCN. La chancellerie cubaine Lundi le chargé d’affaires des États-Unis, Benjamin Ziff, a été convoqué au ministère des affaires étrangères par le vice-ministre Carlos Fernández de Cossío qui lui a transmis officiellement le ferme rejet de la conduite d’ingérence et des messages calomnieux du Gouvernement des États-Unis et de son ambassade à Cuba concernant des sujets internes de la réalité cubaine.
En remettant, en lui remettant une note officielle de protestation, on a rappelé au diplomate étasunien les standards minimum de décence et d’honnêteté qu’on attend d’une mission diplomatique dans n’importe quel pays et que l’ambassade des États-Unis Cuba se montre incapable de respecter et on a mis l’accent sur le fait que ce bureau diplomatique et son personnel sont obligés de se comporter conformément aux règles de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.
Dans cette rencontre, on a aussi attirer l’attention sur la responsabilité directe du Gouvernement des États-Unis dans la situation économique difficile que traverse Cuba en ce moment et, en particulier, dans les carences et les difficultés qu’affronte la population quotidiennement avec la dépression et l’insuffisance d’approvisionnement et de services essentiels à cause du poids et de l’impact du blocus économique conçu pour détruire la capacité économique du pays. »
On a condamné l’action ostensible du Gouvernement des États-Unis dans le fait de limiter et de mettre des obstacles à tout effort de l’État cubain pour trouver des solutions et donner des réponses aux besoins économiques et sociaux du pays.
Ce plan de déstabilisation et son exécution sont évidents à la vue de tous. Il se déchaîne dans le renforcement d’une guerre économique déclenchée pour provoquer et exploiter l’irritation naturelle de la population. Elle est financée chaque année grâce a des dizaines de millions de dollars du budget fédéral des États-Unis. Elle possède une puissance infrastructure technologique pour exploiter les réseaux digitaux à partir du territoire des États-Unis dans des buts agressifs. Elle jouit de la complicité d’importants médias de la grande presse des États-Unis et internationale et du soutien mercenaire de personnes qui résident essentiellement dans le sud de l’État de Floride, aux États-Unis, et dont le seul mode de vie est l’industrie de l’agression contre Cuba.
Si le Gouvernement des États-Unis avait une préoccupation minimale et honnête du bien-être de la population cubaine, il sortirait Cuba de la liste arbitraire des Etats qui soi-disant patronnent le terrorisme, il mettrait fin à la persécution de la fourniture de combustible que le pays doit importer, il cesserait de poursuivre chaque transaction financière de Cuba dans le monde, il mettrait fin à la grossière persécution des programmes de coopération médicale de Cuba dans le monde, il cesserait aussi d’intimider les patrons, les visiteurs, les artistes et toute personne qui éprouve de l’intérêt pour interagir avec le peuple cubain et en a le droit.