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Genève. Esclavage. Africains et Caribéens  réclament justice

Genève. Esclavage. Africains et Caribéens  réclament justice

Genève. Esclavage. Africains et Caribéens  réclament justice

Genève, lundi 27 octobre 2025. CCNUne rencontre internationale tenue au Palais des Nations à Genève a rassemblé des États africains et caribéens pour réclamer la mise en place d’un cadre juridique contraignant de réparation et de reconnaissance des injustices liées à l’esclavage, à la colonisation et aux injustices structurelles héritées.

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Un sommet inédit pour consolider un discours juridique

À Genève, le 23 octobre 2025, des délégations africaines et caribéennes — avec le soutien d’organisations internationales — ont posé les jalons d’une démarche collective visant à transformer les protestations symboliques en obligations légales. Menée par le Togo, cette initiative rassemble plusieurs États (Ghana, Afrique du Sud, CARICOM) et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies.

Construire des normes pour réparer et prévenir

Les débats ont porté sur l’élaboration de protocoles pour protéger les survivants et leurs descendants : interdiction de formes modernes de servitude, recours judiciaires internationaux, mécanismes de compensation. Les participants ont également souligné l’importance d’actions concrètes — sensibilisation, soutien psychologique, formation — pour traduire les principes en effets tangibles.

La prise en compte des populations vulnérables — en particulier les femmes et les enfants — a été au cœur des discussions, de même que le besoin impératif de coopération entre États pour démanteler les réseaux contemporains d’exploitation.

Le rôle moteur du Togo

Le Togo, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a pris l’initiative de porter ce processus sur la scène internationale. Il a rappelé les acquis récents : la Déclaration d’Accra (2023), la résolution de l’Union africaine adoptée en 2025, ainsi que le sommet caribéen d’Addis-Abeba en septembre. Aux côtés de diplomates et de juristes, il insiste sur le fait que ce dialogue ne vise pas à stigmatiser, mais à bâtir une mémoire partagée et une justice tournée vers l’avenir.

Des panels pour passer de l’indignation à l’impact

Les tables rondes ont examiné les instruments disponibles — compensations, restitutions culturelles, réparation symbolique ou matérielle — et dressé des recommandations pour éviter que l’initiative reste un simple discours. Plusieurs intervenants ont lancé un appel à l’engagement effectif des États, des institutions et de la société civile : « Passons de l’indignation à l’impact ».

Si des divergences subsistent sur les modalités et la portée concrète des réparations, ce rassemblement marque une étape importante dans la quête d’une justice réparatrice. Pour l’Afrique et la Caraïbe, ce processus s’inscrit dans une démarche longue : restaurer la dignité, reconnaître les souffrances, et assurer que le passé ne dicte plus le destin des peuples concernés. Le monde observe ce moment historique — et l’enjeu sera désormais de transformer les résolutions en actes concrets.

Source : Journal du Togo, « Esclavage : à Genève, l’Afrique et la Caraïbe réclament justice »

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