Fort-de-France. Mardi 16 mars 2021. CCN. 3h d’audience (8h30-12h). Brillantes plaidoiries de Me CONSTANT et BOUTRIN. Plaidoirie moyenne de l’avocat « métro » du recteur.
- Déclaration à la barre du recteur : « Ces deux articles de Montray ont bouleversé ma compagne et ma famille ainsi que les équipes éducatives dont j’ai la charge au rectorat d’où une perte de confiance et une moindre efficacité de nos différentes actions en faveur des élèves martiniquais. »
- Déclaration de R. CONFIANT : « D’une part, Montray n’a jamais ni nommé le recteur ni publié la photo du graffiti apposé sur les murs de l’Institut d’études Politiques de Bordeaux où il enseignait contrairement aux sites de France-Antilles, RCI, Bondamanjak, Makacla etc…et d’autre part, le recteur ne poursuit pourtant que Montray et lui seul. Sinon pourquoi n’est-il pas bouleversé par la photo du graffiti qui figure depuis 2018 sur le site INFOS-LUTTES BORDEAUX qu’il n’a jamais traîné en justice, photo qui y figure jusqu’à la date d’aujourd’hui soit 3 ans après, ce que j’ai fait constater par huissier. »
- Intervention de l’avocat du recteur qui demande : 15.000 euros de dommages et intérêts + 10.000 euros de frais de procédure soit 25.000 euros.
- Intervention du procureur de la République qui abonde dans le sens de l’avocat du recteur mais réduit l’amende à…2.500 euros.
- Intervention de Me BOUTRIN qui déclare qu’en ne poursuivant qu’u seul site-web, c’est Montray que l’on cherche à détruire ainsi que son directeur de publication pour leur implication dans la lutte contre le CEREGMIA et le chlordécone.
- Le tribunal (3 juges dont deux femmes) se retire pendant un quart d’heure, puis revient en disant que l’affaire est mise en délibéré et que le jugement sera prononcé le 16 avril prochain.
Le recteur et son avocat se rapprochent du procureur de la République et entament une joyeuse conversation. Du jamais vu dans l’enceinte d’un tribunal, me disent Me CONSTANT et BOUTRIN.