Pour M. Losbar, cette orientation marque « une étape historique » dans la quête d’une gouvernance plus responsable et plus adaptée aux réalités locales. Elle rejoint les ambitions déjà exprimées par le Congrès des élus de Guadeloupe, confirmant, selon lui, la convergence des trajectoires des deux îles sœurs dans une même volonté d’émancipation institutionnelle maîtrisée.

« La décision du congrès de la Martinique témoigne d’une maturité politique et institutionnelle que nous saluons pleinement. Elle confirme la convergence de nos trajectoires et la cohérence de la démarche engagée par nos assemblées », a déclaré Guy Losbar.

Dans la continuité de la proposition qu’il avait formulée à ses homologues lors d’une rencontre à Paris le 30 septembre dernier, Guy Losbar a renouvelé son appel à l’organisation d’un sommet visant à faire émerger une stratégie d’évolution institutionnelle différenciée pour chaque territoire.

Le président du Département de la Guadeloupe estime que cette dynamique constitue une opportunité historique pour refonder le lien entre la République et les territoires, sur la base de la confiance, de la responsabilité et du respect des spécificités locales.

« Nos peuples ont la même aspiration : celle d’assumer pleinement leur avenir au sein de la République française. Ensemble, Guadeloupéens, Martiniquais et Guyanais peuvent démontrer que l’intelligence collective et la coopération régionale sont les leviers d’un développement maîtrisé et durable », a-t-il ajouté.