Paris. Mercredi 30 juin 2021. CCN. Après plusieurs semaines de mobilisation, le Sénat a achevé la discussion de la loi Climat et Résilience.
Loin de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux majeurs ou de traduire en actes les préconisations de la Convention citoyenne pour le climat, le Gouvernement nous a soumis un texte dont les mesures, de pur affichage, peinent à engager la transition social-écologique attendue par nombre de nos concitoyens.
Retenu sur l’archipel en cette période électorale, je tiens à remercier mes collègues du groupe socialiste présents à Paris qui ont défendu avec opiniâtreté la trentaine d’amendements que j’ai déposés sur cette loi dont 7 ont été adoptés.
Parmi ceux-ci :
- Un amendement permet d’associer les collectivités locales aux consultations qui seront organisées sur les mesures d’adaptation pour la zone dite des « cinquante pas géométriques » ;
- Un amendement de haute importance permet de classer le phénomène d’échouages massifs d’algues sargasses aux Antilles en tant que catastrophe naturelle et améliorera l’indemnisation des sinistrés ;
Un amendement permettra l’évaluation de l’application des objectifs et des coûts financiers de la programmation pluriannuelle de l’énergie et de juger les actions environnementales mises en œuvre par la Région.
Si ces mesures viennent rééquilibrer une loi manifestement indigente, cette discussion parlementaire aura démontré, une nouvelle fois, le refus de ce Gouvernement à accompagner les mutations profondes de nos modes de consommation, de déplacement et de production pourtant nécessaires.