Pointe-à-Pitre. Vendredi 19 novembre 2021. CCN. La Fédération des socialistes de Guadeloupe condamne avec force les violences et les dégradations de biens publics et privés perpétrés dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 novembre en plusieurs points du territoire de la Guadeloupe et, singulièrement, dans l’agglomération pointoise.
Le droit fondamental de manifester et de faire grève, que nous respectons, ne saurait en effet constituer une justification pour laisser se développer une situation insurrectionnelle dont chacun sait qu’elle ne réglera aucun des maux dont souffre notre archipel et qu’elle ne fera que diviser un peu plus notre population confrontée aux angoisses et aux périls d’une triple crise sanitaire, économique et sociale.
Chacun doit avoir conscience que rien ne se peut se construire dans le désordre. Encore moins, quand il s’agit de faire face à une pandémie.
Les socialistes de Guadeloupe déplorent que le débat sur la vaccination soit devenu un enjeu plus politique que médical et qu’il ait atteint chez nous un tel degré d’irrationalité, en dépit des efforts de nombreux professionnels de santé pour éclairer une population qui se trouve aujourd’hui désemparée et inquiète.
Au moment où les chiffres des contaminations repartent à la hausse avec des cas positifs en hausse de 22% sur la dernière semaine laissant planer le risque d’une 5e vague de contaminations que les spécialistes estiment inévitable et potentiellement aussi meurtrière que la précédente, la Fédération socialiste s’inquiète que le virus soit ainsi le grand oublié de la semaine que nous venons de vivre.
C’est pourquoi il est urgent que l’ensemble des acteurs de cette crise sanitaire retrouvent les voies du dialogue dans le seul et unique but qui puisse réunifier le pays : préparer au mieux la Guadeloupe à affronter la prochaine vague de contaminations qui s’annonce.
Le Premier secrétaire fédéral, Olivier NICOLAS