Guadeloupe – L’Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) dénonce une nouvelle interpellation jugée arbitraire de son secrétaire général, Jean-Jacob Bicep, survenue le jeudi 26 juin à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, à son retour d’un déplacement à Bakou. L’organisation politique qualifie cet événement de tentative d’intimidation visant à freiner son action sur la scène internationale.

Dans un communiqué diffusé peu après l’incident, l’UPLG condamne fermement ce qu’elle considère comme une série d’agissements répressifs et ciblés de la part des autorités françaises à l’encontre de ses membres. « Ces actions répétées de la police des frontières et des douanes françaises ne feront pas taire la volonté des Guadeloupéens », affirme le mouvement.

L’UPLG, qui milite pour l’indépendance de la Guadeloupe, insiste sur sa détermination à faire connaître « la réalité coloniale » du territoire et à poursuivre son engagement diplomatique en faveur de l’autodétermination. Selon l’organisation, les pressions exercées à l’encontre de ses dirigeants viseraient à entraver ce travail de sensibilisation internationale.

Malgré cette nouvelle interpellation, l’UPLG affirme rester mobilisée. « Ces tentatives d’intimidation ne vont pas arrêter le travail entrepris pour faire avancer la cause guadeloupéenne », conclut le communiqué, réitérant son appel à « la liberté pour la Guadeloupe » et à « l’indépendance nationale ».