Guadeloupe. Journée mondiale du don d'organes et de la greffe 2024
Gourbeyre. Jeudi 17 octobre 2024. CCN. Le 17 octobre 2024 est la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe, créée en 2005 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle est symbolisée à l’international par un ruban vert.
Son objectif principal est de sensibiliser, informer, faire parler du don d’organes afin d’aider à changer les mentalités, et de faire diminuer les oppositions.
Le slogan de cette année est : « Pour sauver des vies, rappelez à vos proches que vous êtes donneur d’organes. »
DE QUOI S’AGIT-IL ?
Une greffe est le transfert, sur un malade receveur, d’un greffon constitué de cellules, d’un tissu, d’une partie d’organe ou d’un organe entier, issu d’un individu donneur.
En France, chaque année, environ 8 000 greffes d’organes et de tissus sont réalisées.
Du nouveau-né à la personne âgée, nombreux sont les patients dont la vie est sauvée ou considérablement améliorée grâce à une greffe d’organes. Les besoins ne cessent de croître, et cette augmentation découle en premier lieu du succès de la greffe, une technique médicale de mieux en mieux maîtrisée.
QUE PEUT-ON GREFFER ?
Organes : le cœur, les poumons, le foie, les intestins, le pancréas, les reins.
Tissus : les cornées (fines membranes situées à la surface des yeux), ou encore des os, des artères, des veines, de la peau, des valves cardiaques, des tendons, des ligaments.
CHIFFRES CLÉS
Au 1er janvier 2024, 21 866 patients étaient inscrits sur la liste nationale d’attente pour une greffe, tous organes confondus ;
• Même si 5 634 greffes ont pu être réalisées en France au bénéfice des patients en attente en 2023, 2 à 3 personnes décèdent chaque jour, faute d’organes ;
• Alors que 80 % des Français sont favorables au don de leurs propres organes après leur mort le taux de refus était de 36,1 % en 2023, en partie parce que les proches, faute de connaitre la position du défunt, préfèrent dans le doute rapporter une opposition ;
• En effet, moins d’un Français sur deux en a parlé alors que 93 % pensent qu’il est important que leurs proches connaissent leur position sur le don d’organes et de tissus ;
• 18 % des Français reconnaissent le ruban vert comme étant le symbole du don d’organes et de tissus ;
• En Guadeloupe, la première transplantation rénale a été réalisée le 1er juin 2004 au CHU de Pointe-à-Pitre, plus de 650 Antillo-Guyanais ont pu bénéficier d’une greffe rénale depuis.
QUE DIT LA LOI ?
3 principes fondamentaux encadrent le don d’organes en France : le consentement présumé, la gratuité du
don, et l’anonymat entre le donneur et le receveur.
Au nom de la solidarité nationale, c’est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi de bioéthique indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.
Le principal moyen pour vous opposer au prélèvement de vos organes et tissus après la mort est de vous inscrire sur le registre national des refus.
Pour en savoir plus : https://www.guadeloupe.ars.sante.fr/journee-mondiale-du-don-dorganes-et-de-la-greffe-2024