Basse-Terre, Capitale. Mercredi 29 septembre 2021. CCN. Le Président du Conseil Départemental faisant fonction, Jean-Philippe COURTOIS, et le Président de la Région Guadeloupe, Ary CHALUS ont écrit au Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier VERAN, afin de l’interpeller sur la situation du GIP-RASPEG et notamment sa mise à l’écart par l’ARS du déploiement régional des Dispositifs d’Appui
Le vendredi 24 septembre dernier, dans un contexte de mobilisation exceptionnelle pour la santé des familles guadeloupéennes, le Conseil Départemental et le Conseil Régional, avaient reçu une délégation des personnels du GIP-RASPEG, inquiète quant à la pérennité de la structure et de leurs emplois.
Le GIP-RASPEG conduit depuis 11 années une mission de coordination et d’organi- sation des parcours de soins des patients guadeloupéens les plus vulnérables, avec aujourd’hui près de 8 500 patients pris en charge de façon effective. Toutefois, en dépit des services rendus aux usagers, du rôle de coordination et d’appui des acteurs de santé du territoire, de la qualité de gestion, les élus Guadeloupéens, ont observé une « mise à l’écart » progressive du GIP par l’ARS, qui semble privilégier un dialogue bilatéral et tendu envers la directrice du GIP.
Dès lors, ce courrier vient à nouveau confirmer le soutien du Département et de la Région aux personnels du GIP-RASPEG, mobilisés pour défendre leurs emplois, mais aussi la désapprobation unanime des élus Guadeloupéens d’un éventuel dé- mantèlement du GIP.
En effet, au regard de l’évolution historique de la structure, la dévolution de la mis- sion de déploiement régional des Dispositifs d’Appui à la Coordination des parcours de santé complexes (DAC) et donc de l’unification des structures d’appui aux par- cours de santé en Guadeloupe, au GIP, semble constituer un aboutissement naturel, légitime et surtout attendu.
Le Département et la Région sollicitent donc du Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier VERAN, que le GIP-RASPEG puisse être conforté dans ses missions de coordination des parcours de soins pour l’intérêt général et l’intérêt des usagers et des patients Guadeloupéens.