Pointe-à-Pitre. Mardi 5 octobre 2021. CCN. Collègues du CHBT, population de la Basse-Terre, Man WILHELM est la plus virulente, la plus obstinée et la plus mètamannyòk dapré’y des directeurs de Gwadloup tant sa hargne à vouloir faire appliquer l’inique loi du 5 août 2021 sur la gestion de la crise sanitaire est extrême.
Avec l’appui de médias alliés à cette politique de duperie sanitaire sur fond de réel holdup économique et social, elle ne cesse de harceler et de terroriser le personnel soignant et non soignant au sujet d’une obligation vaccinale qui ne peut être applicable et que nous ne voulons pas sous la contrainte, car ne garantissant pas les effets escomptés d’immunité, de non transmission et de surcroît dévoilant chaque jour une liste non exhaustive d’effets indésirables.
APA JÒDILA NOU VWÈ KI MOUN KI MAN WILHELM
Depuis sa prise de fonction de DG le 1er janvier 2019, man WILHELM impose un management basé sur le mépris et la terreur envers ses collaborateurs quel qu’en soit le grade et la fonction.
Habituée depuis 2017 à gérer les hôpitaux avec des pleins pouvoirs délégués par l’administration provisoire, elle a intégré le CHBT après un passage chaotique à la Miséricorde d’Ajaccio. Elle y trouve un terrain bien préparé par les précédents administrateurs et directeurs qui ont détruit tous les liens entre les hospitaliers et entamé la confiance de la population envers l’hôpital. De plus, elle est chaperonnée par Man DENUX la DG de l’ARS, liquidatrice de l’accès, de l’offre de soins et du système hospitalier Guadeloupéen et particulièrement du territoire du sud de la Basse-Terre.
WI, I VINI MÈT MOUN O PA DAVWA YO TÉ TWOP ALÈZ DAPRÉ-Y !
Les premières victimes furent le personnel administratif, puis technique et s’en suivront les soignants.
La stratégie récurrente de casser les organisations en place sans concertation, sans consultation des instances du personnel, sans dialogue social engendre une perte des derniers repères qui maintenaient le personnel dans l’esprit hospitalier. La complicité active des frustrés des précédentes équipes de directions, celle passive des personnes détenant un semblant de pouvoir mais aussi celle des influenceurs ont abouti à un hôpital quasi fantomatique avec le constat suivant :
- Gestion des ressources à l’arrêt sur la titularisation et la consolidation des contractuels qui constituent près de la moitié des effectifs soignants, techniques et administratifs ;
- Multiplication des contrats ;
- Arrêt des formations ou formation à la carte pou zanmi a yo, sans tenir compte des réels besoins du personnel pour faire face à l’évolution de l’art en matière de soins ;
- Réorganisations anarchiques des services, des secteurs d’activité en piétinant les personnels, les instances avec des discours et attitudes méprisants ;
- Reprise des chantiers de remises aux normes des bâtiments, équipements et nouvelles activités où la tromperie sur la qualité et la sécurité sont flagrants ;
- À l’image du bâtiment de chirurgie, de l’illusoire IRM supplémentaire dont le territoire a tant besoin, d’un bloc opératoire digne de ce nom tout comme le service de réanimation que nous attendons depuis plusieurs années, nous déplorons les promesses non tenues.
JODILA I OCHAN POU APLIKÉ LWA FANN TCHOU,
MEN KA’Y KA FÈ DÈ LWA POU LÒPITAL LA É TRAVAYÈ VANSÉ ?
Les Travailleurs du CHBT, vaccinés et non vaccinés affrontent la crise avec professionnalisme en dépit des craintes générées par la gestion territoriale calamiteuse dictée en haut lieu.
La DG se vante du meilleur score de vaccinés du territoire en omettant de préciser les moyens qu’elle a employé avec sa cour de complices pour présenter SES chiffres dont le premier dessein n’est nullement sanitaire.
Jòdila, c’est la culpabilisation des Travailleurs sur la survenue de tous les maux liés à la Covid-19, la saturation des services, la perte de chance des autres malades… et bientôt de la 5ème vague et ses conséquences. Tout ceci sans admettre que leur gestion génocidaire est basée sur le refus de soins et de prévention pour la population y compris pour le personnel hospitalier é sé nou ki mové !!!
Jòdila sé lèt de mise en demeure pour effrayer, contraindre et ainsi faire augmenter le nombre de moun ki pran piki a yo. Wi, toujours la pression psychologique alors qu’il était question de pédagogie : manquent-ils d’arguments ?
Depuis trop longtemps nos droits sont bafoués, trop souvent nous sommes manipulés, trompés fò yo respecté nou. Notre corps nous appartient, c’est à nous de déterminer le choix de l’immunité que nous voulons dans toutes ses dimensions socioculturelles et économiques.
Wi nous exigeons :
- La suppression de l’obligation vaccinale pour tous les agents
- La suppression du pass sanitaire
- Le recrutement de soignants, de personnels administratif, technique et médicotechnique sur tous les postes vacants et permanents
- L’arrêt du mépris de la direction envers le personnel,
- Le respect et application du protocole d’accord local sur l’aménagement du temps de travail,
- L’application des droits statutaires des agents (titularisation, avancement, rémunération, congés, RTT, formation…),
o Sécurisation de tous les contrats de plus d’un an sur les postes vacants et/ou emplois permanents,
o Finalisation des concours d’OP,
o Généralisation de la professionnalisation dans toutes les filières administrative, médicotechnique, soignante, socio-éducative, technique…,
- La dotation des services en personnels et moyens dédiés à la prise en charge des usagers et à l’accomplissement des missions,
- L’annulation de la dette de l’établissement,
- Le positionnement ferme du CHBT dans l’offre de soins MCO durant la crise et de manière pérenne,
- Le maintien d’un pôle de la femme, de la mère et de l’enfant doté de moyens humains et autres adaptés à la prise en charge,
- Le maintien de l’unité de compétence en drépanocytose,
- L’application des obligations sécuritaires pour les personnes et les biens,
- La transparence sur les travaux de remise aux normes des bâtiments et équipements, L’arrêt de l’empoisonnement des usagers de l’hôpital par l’eau,
- Le respect des droits et libertés syndicales, des instances représentatives du personnel…