Pointe-à-Pitre. Dimanche 22 décembre 2019. CCN. Le Parti Socialiste Guadeloupéen, demande au Président du congrès et à l’ensemble des élus du congrès de ne pas fuir leurs responsabilités.
La question de la gouvernance est une priorité, cependant elle existe à partir du moment où son traité en amont les questions de l’identité territoriale et des matières qui rentrent et qui devraient renter dans le champ des compétences. Par exemple La fiscalité qui est un puissant élément de ces matières.
Les deux résolutions du 26 et 27 juin 2019, allaient dans le bon sens. Cependant les préparatifs de ce 16° congrès sont inquiétants.
Nous mettons en garde contre toute volonté de faire croire aux guadeloupéens que les problématiques de la Guadeloupe (chômage, délinquance et autres) sont la conséquence du mille-feuille administratif (Région, Département, Intercommunalités et Communes). Alors qu’en réalité, ce sont les jeux politiques au service d’intérêts partisans qui ont ôté toute capacité à l’action politique de construire un pays et une économie au service de sa population.
Vouloir défaire les EPCI de la Guadeloupe en prétendant que cela va changer le quotidien des guadeloupéens est un mensonge.
Le PSG rappelle, que les intercommunalités du nord basse terre, de marie galante, du nord grande terre et des communes du centre sont nées d’une identité forte.
Elles se sont installées dans la vie des populations et ont mis en chantier des projets d’envergures.
Le Parti Socialiste Guadeloupéen à un regret, c’est que la pratique politique s’efface devant la problématique des spécialistes. Que la technostructure s’empare du politique de manière antidémocratique.
Le Parti Socialiste Guadeloupéen prône une planification participative afin que la classe politique pense et construise l’avenir.
Mehdi KEITA
Président du Parti Socialiste Guadeloupéen