Face à ce drame, le Syndicat des personnels de l’éducation en Guadeloupe (SPEG) a exprimé son indignation et sa « vive préoccupation » face à ce qu’il considère comme une multiplication des actes de violence dans les collèges et lycées de l’archipel. Une cellule psychologique a été ouverte pour soutenir élèves, familles et personnels du LP Louis Delgrès.

Un phénomène qui s’amplifie

« Les violences en milieu scolaire se multiplient », alerte le SPEG dans un communiqué. Le syndicat rappelle que d’autres faits, « aussi violents les uns que les autres », ont récemment touché plusieurs établissements. Selon lui, la répétition de tels incidents révèle « un phénomène systémique que nul ne peut ignorer ».

Appel aux autorités

Le SPEG interpelle directement le ministère de l’Éducation nationale, le Rectorat de Guadeloupe et les collectivités locales. Le syndicat exige des mesures immédiates pour enrayer cette montée de la violence et garantir la sécurité des élèves et des enseignants. Parmi ses revendications :

• un renforcement des dispositifs de sécurité,

• davantage de prévention dans les établissements,

• et la mise en place d’un plan d’urgence contre la violence scolaire.

« Une école de sérénité »

Malgré la gravité des événements, le syndicat réaffirme sa volonté de travailler à « la construction d’une école comme lieu de sérénité et d’apprentissage ».