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Guadeloupe : Wow la vie que j’aime : mais que faire pour éviter la crise ?

Guadeloupe : Wow la vie que j'aime : mais que faire pour éviter la crise ?

Guadeloupe : Wow la vie que j'aime : mais que faire pour éviter la crise ?

4/5

Est-ce nécessaire de le redire ici : la Guadeloupe se porte mal, très mal. Rien ou presque rien ne va dans notre pays. Les maux habituels questionnent le quotidien des guadeloupéens ne semblent trouver aucune solution pérenne.

La baisse quasiment impossible du chômage chez les jeunes, les femmes, sont devenues des rengaines tellement récurrentes que ça ne choque plus personne.

La question de la non potabilité de l’eau, son empoisonnement au chlordécone encore un sujet qui ne semble même plus en mesure de mobiliser les citoyens qui sont fatigués de ne plus rien espérer du SMEAG

Le coût de la vie, encore une question sans solution immédiate. Il y a bien eu une timide mobilisation, mais elle n’a semblé ne concerner que les marges énormes et criminelles que font les importateurs dans le domaine de l’alimentation. Or l’augmentation du coût de la vie touche pratiquement tous les domaines de notre quotidien : essence, EDF, loyers, le transport aérien, la téléphonie…

Face à ces problématiques qui ne datent ni d’hier ni même d’avant-hier, les représentants politiques-élus dans les assemblées françaises sont tous face à leur incapacité de trouver des solutions. De temps à autre, ils font ce qu’ils nomment des “interventions”, mais elles demeurent invariablement au rang de vœux : Baptiste, Califer, Lurel, Serva, Mathiasin savent qu’ils sont juste là.

Une fois ce constat fait, que dire d’autre?

La Guadeloupe est “en marche” vers une nouvelle crise…

Les barrages et autres situations complexes de novembre 2021 sont encore dans tous les esprits. La grande crise de 2009, le célèbre LKP est déjà qu’une page d’histoire ; Il ne peut pas y avoir de 2è LKP, comme il n’y a pas eu de second Mai 67, ni de 2è Affaire Faisans… Les crises successives vécues ne peuvent pas indéfiniment se répéter. Car les conditions ne sont pas vraiment identiques. Et pourtant à bien regarder notre réalité !

Mai 67 c’est une grève du bâtiment qui dégénère en massacre par les militaires français

Affaire Faisans de 1985, c’est l’injustice coloniale qui frappe un militant nationaliste

Janvier-Avril 2009, c’est la coût de la vie et la pwofitasyon qui déclenche une grève de 44 jours

Novembre 2021, après la crise covid, très mal gérée à tous les niveaux, la situation sociale était devenue insupportable pour une part importante de la jeunesse, des professionnels de santé, qui ont eu marre du système

Car même si le temps a fait son œuvre, on remarque qu’à chacune de ces crises on trouve toujours des victimes du côté du peuple guadeloupéen, c’est lui qui subit la répression judiciaire ou militaire, ce sont les plus démunis qui sont touchés et politiques pas en mesure de trouver de solutions, car pas assez “doubout” ” face à l’Etat colonial.

Nous sommes à quelques mois de la fin de l’année 2024, la situation sociale est toujours aussi grave, la misère s’accroit avec elle une colère qui pour l’heure ne s’exprime pas ouvertement mais pas besoin d’être sociologue pour ressentir le profond mal-être du pays

Que va-t-il se passer ?

On peut pour rester dans le déni ; dire et croire que les guadeloupéens fatigués de se battre vont rester cool et tranquilles. C’est une hypothèse rassurante.

Mais a où a-t-on vu quelque part dans le monde un peuple TOUT subir TOUT accepter sans jamais broncher ?

Est-ce là l’ADN du peuple Guadeloupéen ?

Doit-on anticiper et dire qu’une crise sociale pointe déjà le bout de son nez ?

Les jours sombres sont-ils déjà inscrits dans un calendrier invisible ?

Chacun peut faire toutes sortes d’hypothèses y compris les plus optimistes… mais il est quasiment sûr, si nos politiques ne se décident pas à faire leur job: sa ké pété !

Danik I. Zandwonis

1 réflexion sur “Guadeloupe : Wow la vie que j’aime : mais que faire pour éviter la crise ?”

  1. Bonjour !
    Pour moi, c’est de Notre faute si vous refusez de comprendre qu’il Nous faut changer de paradigme.
    Il suffit de former le peuple qui souffre pour lui apprendre de ne plus souffrir.
    Tout problème a une solution mais, Nous ne cherchons jamais la solution.
    Nous sommes dans le répétitif de la quémandation d’une quelconque reconnaissance.
    Pourquoi ne voyons pas le mépris là où il est ??
    N’avons Nous Noirs pas de chance ?
    Et quand est-ce qu’on crée Notre chance ?
    Quand est-ce qu’on crée Notre propre paradigme ??
    Sé dézôd ka mété lôd !
    Fos !

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