Le pouvoir colonial français et ses affidés, font mine de ne pas entendre et comprendre l’immense colère de notre peuple. Depuis le 17 juillet, beaucoup plus de 10.000 Guadeloupéens mais aussi de Franco-Français résidents se sont mobilisés et sont descendus dans les rues de la majorité des villes du pays, pour crier leur refus catégorique de la dictature de la vaccination obligatoire.
Depuis lundi 15 novembre à l’appel du LKP, les organisations syndicales et politiques ont initié une forme nouvelle de lutte. Il ne s’agit plus comme en 2009, d’une grève générale-généralisée classique, mais d’une guérilla de barrages urbains.
Ainsi donc, les manifestants sont partout à bloquer les endroits stratégiques, et cela avec un très large soutien populaire, contrairement à ce qu’une « sociologue » très lourdement pro vax et pro pouvoir colonial a déclamé sur les ondes de la Radio d’Etat.
Cette forme de lutte inédite s’adapte totalement à la situation actuelle, car en dépit des habituelles pleurnicheries du MEDEF et autres, l’économie du pays souffre moins que lors d’une grève générale-généralisée. Ces mouvements sociaux, chacun le sait ne sont que le résultat de la surdité du pouvoir.
les pompiers-guérilleros omniprésents sur le terrain, peuvent ainsi épuiser les forces de l’ordre : Yo oblijé kouri tou patou pou éséyé étenn difé-la !
Du côté de la classe politique traditionnelle, comme à l’habitude aucun véritable soutien à ce mouvement populaire. Sans l’admettre, on peut le comprendre, car les dernières consultations électorales qui se sont soldées par un taux record d’abstention (près de 80%) ont largement démontré que la confiance n’existe désormais plus entre les citoyens-électeurs et ces « politiques » en totale perdition.
Même ceux comme le député Olivier Serva (LREM) et Ary Chalus, le Président de Région, qui se croyaient « proches » de l’Elysée ont vainement tenté d’alerter leurs « amis » : sans surprise ils n’ont pas été entendus.
Le socialiste (?) Victorin Lurel lui, se rapproche de manière opportuniste de la Macronie. Ainsi, il vole au secours du pouvoir et comme en 2009 il stigmatise les manifestants et appelle à la vaccination obligatoire.
Autre réaction, sans grand intérêt, celle des « Natio-électoralistes ANG », ils ont essayé com d’hab, « un ti kou kom », en osant (au nom de quoi ? et de qui ?) proposer aux représentants du pouvoir colonial (ARS et Préfet) un soi-disant « protocole » sanitaire : Gouvénè la pa menm pwan wotè a yo !
Face à cette grande colère populaire, les représentants du pouvoir et leurs alliés aux abois, ne savent plus où donner de la tête. La Gwadloup est vraiment malade, mais pas que du Corona. Plus rien ne fonctionne comme il le faudrait dans notre pays.
C’est presque enfoncer une grande porte ouverte que d’annoncer cette évidence. La classe politique est mise entre parenthèses, le pouvoir colonial est lui dans sa propre logique.
La crise actuelle n’est donc plus seulement liée à la question du vaccin. C’est une crise politique…
Car dans la colonie, la dictature vaccinale a réveillé toutes les oppositions au pouvoir, le peuple crie sa colère, son ras le bol.
Le pouvoir consciemment ou pas a franchi une ligne jaune et déclenché un processus qui peut aller plus loin qu’on ne le croit.
Macron avait un jour dit « nous sommes en guerre »…
La Gwadloup répond : Lagè Kont Piki déclaré, mais le combat n’est pas gagné ! Nos politiques s’ils veulent être crédibles et efficaces, doivent donc administrer une vraie « piqure « de rappel au système. Ils n’ont pas d’autre choix!