Une reconnaissance au-delà des frontières de l’Inde

L’inscription de Deepavali porte à seize le nombre d’éléments indiens présents sur la liste du patrimoine immatériel. Mais elle dépasse largement l’enjeu national. À travers cette décision, l’Unesco met en avant la dimension universelle de la fête : un moment où la lumière symbolise la connaissance, l’espoir et la victoire du bien sur l’obscurité.

Dans un monde marqué par les tensions et les fractures identitaires, Deepavali apparaît comme un vecteur de cohésion. La fête rassemble chaque année des millions de personnes bien au-delà de l’Inde, notamment en Europe, en Afrique de l’Est, en Amérique et dans l’océan Indien, où les diasporas maintiennent vivantes ces traditions.

Un patrimoine vivant à préserver

Comme pour toute inscription au patrimoine immatériel, la reconnaissance implique désormais un engagement : préserver les pratiques, soutenir les artisans, encourager la transmission familiale et communautaire, et accompagner les transformations d’une fête qui s’adapte à la modernité sans se dissoudre.

L’Unesco souligne que la vitalité de Deepavali repose justement sur cette capacité à associer le respect des traditions anciennes et l’ouverture aux nouvelles pratiques urbaines, numériques ou diasporiques. La fête devient ainsi un espace d’échanges intergénérationnels et interculturels, et un symbole d’unité dans la diversité.