
Succès de CARIFESTA XV à la Barbade, l’UPLG plaide pour l’indépendance guadeloupéenne
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La quinzième édition du CARIFESTA, grand rendez-vous des cultures caribéennes, s’est clôturée à la Barbade sur un franc succès. L’événement, qui a rassemblé artistes, musiciens et créateurs de toute la région, a été salué par l’Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG).
Dans un communiqué, le mouvement indépendantiste guadeloupéen a adressé ses félicitations au peuple et au gouvernement de la Barbade, soulignant la richesse et la diversité mises en lumière par ce festival. « Nous sommes de nombreuses îles, mais une seule mer. De nombreuses voix, mais une seule harmonie », rappelait Alison Drayton, sous-secrétaire générale du CARICOM, citée par l’UPLG.
La Guadeloupe tenue à l’écart
Mais derrière ces éloges, l’organisation a exprimé une profonde amertume face à l’absence de la Guadeloupe, toujours considérée comme un territoire français. Ce statut, estime l’UPLG, empêche le pays de s’intégrer pleinement à son environnement naturel, la Caraïbe. « Alors que les nations souveraines de la région renforcent leurs liens, nos artistes et notre culture restent marginalisés », déplore le mouvement.
L’indépendance comme horizon
Pour l’UPLG, l’avenir de la Guadeloupe passe par la souveraineté. Seule l’indépendance, affirme-t-elle, permettra d’adhérer à des organisations régionales telles que le CARICOM et de participer pleinement à des événements fédérateurs comme le CARIFESTA. « Notre avenir est avec nos sœurs et frères de la Caraïbe, pas avec une puissance coloniale lointaine », insiste le communiqué, appelant à rompre avec les « entraves coloniales ».
Le Bureau politique de l’UPLG conclut que l’indépendance est « la seule voie » pour que la Guadeloupe prenne sa place légitime dans la grande famille caribéenne.