
Grève des enseignants en Guadeloupe : des avancées majeures obtenues
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Face à la mobilisation massive du personnel éducatif des premier et second degrés en Guadeloupe contre la réduction des effectifs, les députés Olivier Serva et Max Mathiasin ont rencontré le cabinet de la ministre de l’Éducation nationale, ainsi que la rectrice de Guadeloupe, Christine Gangloff-Ziegler. Cette réunion a permis d’obtenir plusieurs avancées en réponse aux revendications exprimées.
Des décisions attendues sur les suppressions de postes
L’une des principales préoccupations du mouvement concernait les suppressions de postes annoncées. Le ministère de l’Éducation nationale rendra sa décision définitive le lundi 31 mars, lors d’un Comité social d’administration (CSA). En attendant, il a été précisé que la carte scolaire actuelle n’était pas figée et qu’un nombre significatif de postes restait à attribuer, après une analyse approfondie des besoins établissement par établissement.
Une mission ministérielle prévue sur place
Autre avancée importante : l’organisation d’une mission ministérielle en Guadeloupe durant les mois d’avril ou mai. Cette visite permettra d’évaluer la situation locale et de mener une réflexion approfondie dans le cadre des assises du temps scolaire.
La poursuite de l’année de stage garantie pour les lauréats locaux
Les enseignants stagiaires guadeloupéens ayant réussi leur concours pourront poursuivre leur année de formation sur l’archipel. Cette mesure vise à limiter les déplacements contraignants et à garantir une meilleure insertion professionnelle sur le territoire.
Renforcement du personnel éducatif
Enfin, pour améliorer l’encadrement et la sécurité au sein des établissements scolaires, le ministère envisage la création de postes supplémentaires d’assistants d’éducation. Cette mesure vise à garantir un meilleur accompagnement des élèves et un climat scolaire plus serein.
Ces avancées obtenues par les députés Olivier Serva et Max Mathiasin constituent une réponse partielle mais significative aux inquiétudes du personnel éducatif guadeloupéen. Elles témoignent d’une prise en compte des réalités du terrain et ouvrent la voie à de nouvelles discussions pour l’amélioration des conditions d’enseignement sur l’île.