Guadeloupe. Pénurie d’eau, sargasses sur les plages, insécurité partout… à qui la faute ?
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Les Gwadlouoéyens sont-ils vraiment intéressés par ce qui se passe en France en ce moment ? La réponse pourrait être négative, car le quotidien de notre peuple se résume à 3 problématiques qui semblent, pour l’heure, pas prêtes d’être résolues
1/ La question de l’eau
Le SMEAG, le syndicat créé au forceps par le gouvernement français, est très loin de pouvoir assurer sa fonction principale qui est de fournir régulièrement une eau de qualité aux abonnés. Le nouveau patron du SMEAG, tout comme le précédent, est en train lui aussi de se noyer sous les problèmes. Résultat, les coupures d’eau se multiplient. Les plaintes des citoyens exaspérés augmentent. Solution provisoire, distribution de packs d’eau.
2/ La question des Sargasses
Plusieurs communes de notre archipel sont très sérieusement impactées par des vagues incessantes et toxiques de sargasses… Les vraies solutions ne sont pas trouvées pour gérer cet envahissement. Au final, dans certaines villes la situation s’aggrave et devient insupportable pour les riverains.
3/ La question de la sécurité.
Il y a de cela quelques années, Pointe-à-Pitre était la ville plus insécure de Gwadloup; braquages et meurtres par armes à feu étaient constants. Au point que sortir le soir dans cette ville n’est jamais sans risques. Mais les vols et les agressions ne sont plus le monopole de Pointe à Pitre. Un peu partout dans notre archipel la violence et l’insécurité augmentent.Sans solution autres que des larmes et des avis d’obsèques.
Si à tout cela on y ajoute la question du coût de la vie on aura vite compris que la Gwadloup et une grande partie des Gwadloupéyens connaissent de très sérieuses difficultés.
Qui s’en préoccupe Vraiment?
Pour une fois mettons de coté le rôle obligé l’ETAT colonial, Car ces problématiques qui perturbent la vie quotidienne des Gwadloupéyens
peuvent s’expliquer par le fait que l’Etat n’assure pas toutes ses fonctions dites régaliennes.
En dessous de l’Etat, il existe une classe politique composée pratiquement à 100/100 de femmes et d’hommes élus et qui ont la possibilité de tout mettre en œuvre pour tenter de trouver des solutions adéquates aux problèmes récurrents. Cela signifie en termes clairs que les députés et conseillers des collectivités majeurs devraient faire entendre leurs voix
Est-ce vraiment le cas?
Vous l’aurez noté, nos politiques sont hyper silencieuses. La dernière fois qu’il y a eu un vrai débat politique c’était lors du XIXè congrès des élus. Les congressistes avaient tous unanimement voté les résolutions proposées par Guy Losbar. Sauf que Ary Chalus, président de Région, a laissé traîner sa validation des résolutions du congrès. Rien ne bouge.
Dans les faits, notre peuple ne se préoccupe guère de la problématique des changements de Premier ministre à Matignon. Mais tel n’est pas la position des parlementaires, qui vivent eux dans la crainte d’une dissolution de l’Assemblée Nationale française. Ils ont tous voté pour “débarquer” Bayrou, mais l’après semble plus compliquée.
Dans quelques mois se dérouleront des élections municipales, dans certaines communes où des députés ont été maires, (Sainte Anne, Saint Claude) les difficultés sont réelles
Nous en sommes là.
A quelques rares exceptions, une grande partie du peuple Gwadloupéyen, se sent comme délaissée par des élus qui ne pensent qu’à la prochaine échéance électorale. En Mars 2026, quand les maires seront élus ( ou réélus) Nos problèmes seront ils pour autant résolus ?
Et si mécontent de de cette maltraitance politico-sociale, le peuple gwadloupéyen décidait de boycotter ces élections ? Si cette option était choisie, elle aboutirait à quoi ? Peut-être réveiller les consciences endormies ? enfin…
En réalité sans le cadre colonial actuel:Voter ne fait pas avancer les choses. Ne pas voter non plus.
C’est quoi alors LA solution ? répondè réponn..

