Lancement historique du projet "Passeport pour le retour" : Un engagement fort pour les territoires ultramarins
Pointe-à-Pitre. Dimanche 28 janvier 2024. CCN. Le 24 janvier 2024 marque une étape significative pour les territoires français dits d’outre-mer, avec le début des travaux préparatoires du projet « Passeport pour le Retour ». Cette initiative, fruit de nombreuses années de travail conjoint entre les associations, les acteurs de la société civile et les parlementaires, s’inscrit comme un véritable service public dédié au retour au pays.
Réunissant les associations de cinq territoires ultramarins, à savoir Mayotte (Réseau Lahiki), La Réunion (Association Retour Peï), la Guyane ( Association Guyan’envol et Habitat), la Martinique (Association Alé Viré) et la Guadeloupe (Association Alé Vini), ce lancement s’est déroulé sous la forme d’une séance de travail pour la construction du dispositif adopté en loi des finances pour 2024, avec la direction générale et une équipe de cadres de l’agence, dans les locaux de LADOM à Paris. Cette démarche a été initiée par le Directeur Général de LADOM, Saïd AHAMADA, qui incarne la nouvelle approche du gouvernement en matière de politiques de mobilité, privilégiant une collaboration étroite avec les acteurs de terrain.
Nous saluons cette démarche qui marque un changement significatif dans la politique institutionnelle, s’éloignant des 61 années de BUMIDOM et autres dispositifs similaires, pour embrasser le projet « LADOM 2024 ». Ce dernier s’engage à fournir des solutions tangibles aux ultramarins désireux de retourner dans leurs territoires d’origine.
Si ce pas en avant est modeste pour l’administration, il représente un bond de géant pour nos associations, dans la bonne direction. Toutefois, nous restons conscients des défis considérables à relever. Les contours précis du dispositif doivent encore être définis et feront l’objet de séances de travail approfondies au cours de l’année. Nous aspirons à créer quelque chose de véritablement novateur et expérimental, tout en répondant aux besoins des ultramarins souhaitant regagner leurs terres natales.
Dans les mois à venir, les associations joueront un rôle essentiel dans la mise en œuvre effective de cette nouvelle mesure, en assurant un lien étroit avec les bénéficiaires pour garantir les ajustements nécessaires.