Quid d'une spirale inflationniste en Guadeloupe et Martinique : Que faire pour l'éviter ?
la question de savoir comment la combattre ?
Avec la poussée inflationniste actuelle , nos compatriotes antillais doivent comprendre que nous sommes déjà dans le monde d’après la départementalisation. Les difficultés financières des entreprises et la très forte croissance des prix au cours de l’année qui pénalise le pouvoir d’achat des ménages est la manifestation d’un régime économique épuisé.
Certes, l’action publique de l’État est revenue en force depuis la crise sanitaire de la covid 19, pour protéger les ménages et entreprises, mais à notre avis, cela ne doit pas faire illusion, car les recettes du monde d’avant risquent de ne pas être efficaces sur le moyen-long terme pour contrer les conséquences néfastes d’une récession à venir. Ce risque est bien prégnant pour l’économie guadeloupéenne et surtout martiniquaise, dans la mesure où la banque centrale européenne, via le truchement de la politique monétaire, envisage d’ agir à court terme sur l’inflation par une augmentation d’environ 0,75% des taux directeurs .
Pourquoi cette différenciation ?
Alors que faire ?
Tout d’abord, le mot d’ordre qui doit s’imposer aux ménages et entreprises dans les prochains jours , c’est : économie d’énergie et accélération de la production des énergies renouvelables (solaire, éolienne, géothermie et biomasse)
Pour le reste, je dirais à l’usage du personnel politique local qu’il faut laisser du temps au temps pour mieux distinguer ce qui relève de l’urgence pour endiguer une très probable récession économique de ce qui tient de la transformation de notre modèle économique et social par le biais d’un éventuel changement des institutions. Notre personnel politique qui semble avoir une pratique et un art consommé de la politique de l’autruche (la politique de l’autruche décrit l’action d’une personne qui se refuse à voir le danger en face et préfère se cacher voire se camoufler plutôt que de l’affronter) devrait garder en mémoire cette citation :
Jean Marie Nol économiste