BELOTTE – REBELOTTE É LADÈWNYÈW KA VINI.
Le 27 septembre dernier, le CHU de la Guadeloupe, demandait au Juge des référés de mettre fin aux effets de la Décision du 26 Août 2022 qui ordonnait la suspension de l’exécution de la décision du CHUG du 8 Juin 2022 qui suspendait Mme B. et lui privait de toute rémunération, depuis le 08 Janvier 2022.
Pour ce faire, le CHUG invoque un « élément nouveau ». Tel un magicien, par un tour de passepasse, le CHUG affirme que Mme B. a été en fait suspendue depuis le 03 novembre 2021 par Décision du 26 Octobre 2021 et qu’en définitive, la Décision du 08 Juin 2022 constituait une confirmation de suspension. WOY ! Quelle prouesse !
En définitive, ce 18 octobre 2022, le Tribunal Administratif a rejeté la requête du CHUG et l’a, une nouvelle fois, condamné à verser à Mme B., la somme de 1 000 euros.
Dans sa Décision, la juridiction administrative précise, d’après les éléments produits par le CHUG, que Mme B., « suspendue depuis le 3 novembre 2021, a bénéficié de la plate-forme « écoute et parole » mise en place à l’attention notamment des personnels hospitaliers, et a obtenu, selon les termes mêmes du centre hospitalier, la levée de sa suspension ainsi qu’une autorisation spéciale d’absence du 30 décembre 2021 au 13 janvier 2022. Dès lors qu’elle modifie l’ordonnancement juridique, la décision du 8 juin 2022, portant suspension de l’intéressée, à compter du 15 janvier 2022, constitue une nouvelle décision. »
Les deux décisions rendues pour cet agent sont transposables à tous. Ainsi, bien loin des
belles déclarations du nouveau Directeur, le CHUG patauge, plus que jamais, dans l’illégalité.
AN TOUT JAN FO LÉ MALFÉTÈ VIRÉ AN PYÉ A KWA-LA NOU NI RÉZON – NOU PÉKÉ LAGÉ !
SANMDI 22 ÒKTÒB 2022 SANBLÉ 08 :30 douvan MITYALITÉ Lapwent
P/Le Secrétaire Général de l’UTS-UGTG
G. CLAVIER