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Bolivie : Où en est-on ?

Bolivie : Où en est-on ?

La Paz. Samedi 30 octobre 2021. CCN/Bolivarinfos/Françoise Lopez. Un an s’est écoulé depuis que le binôme Arce-Choquehuanca est arrivé au pouvoir. Pour certains, c’est la « seconde phase » du processus de changement, pour d’autre, c’est « du pareil au même » et enfin d’autres pensent que c’est  l’occasion de revenir à l’origine du processus.

Pour nous, il y a des phénomènes que nous devons considérer de façon critique parc e que nous pensons qu’avoir conscience du moment que nous vivons et de son contexte aide à avancer dans le bon sens.

Les Utawawas. Une traduction libre de ce concept aymara serait « hôtes » et dans l’instrument politique, il y a au moins 2 sortes d’hôtes, ceux qui ont réussi à avoir des liens avec Evo Morales et ont occupé des postes importants dans l’administration publique et ceux qui se sont accommodés de la structure organisationnelle de l’instrument en distribuant des charges et des prébendes comme à l’époque coloniale.

Les Utawawas, grâce à leur grande capacité de survie ont réussi à « effacer » leur passé dans les partis néolibéraux et se sont hissés dans les directions urbaines de l’instrument pour réaliser ensuite de honteux congrès comme celui de Tarija et de Bermejo.

Dans le Gouvernement de “Lucho et David” il y a aussi des Utawawas qui, grâce à des « influences » restent à des postes publics, qui sont venus à ces postes publics pour freiner le processus de changement comme le ministre de la Justice qui apporte bien de l’eau au moulin du putschisme.

Enfin, il y a les Utawawas qui servent la stratégie de destruction de l’instrument en affaiblissant l’image du Gouvernement à l’étranger. Nous parlons là des ambassadeurs et des consuls provisoires qui prennent ces fonctions comme de véritables « vacances dorées. »

Affrontement ou conciliation ? L’absence de ligne politique renouvelle l’expérience passée de « jouer » avec les mots. Nous sommes ainsi passés du capitalisme andin au Bien vivre après la révolution démocratique et culturelle et enfin est apparu petit à petit le socialisme communautaire. Aujourd’hui, nous seulement un slogan : « Nous avançons. » L’orientation idéologique tant attendue de la part du vice-président s’est prolongée à un moment où le putschisme continue à conspirer ouvertement. Le faux dilemme d’affrontement ou conciliation doit être dépassé en admettant que les sociétés aient toujours produit , dans leur dynamique de croissance, des affrontements et des conciliations grâce à l’exercice de la complémentarité. Dans notre cas, dans une société coloniale, on ne peut pratiquer la complémentarité avec une oligarchie coloniale et raciste.

La sainte inquisition. Comme à l’époque de Jeanne d’Arc, le corps d’une enfant est soumis à un cruel tourment à cause du bon plaisir d’une église incapable de contrôler les pulsions pédophiles de beaucoup de ses « pasteurs » qui, en réalité, sont des loups assoiffés de pouvoir comme l’a démontré leur néfaste participation au coup d’État de 2019.

Les corbeaux logés. Monsieur Calvo, président de la fabrique de maires et de gouverneurs a signalé qu’à Santa Cruz, il y a des corbeaux. C’est bien vrai ! Tous les étrangers qui reçoivent des faveurs des dictatures qui se traduisent par des milliers d’hectares de terre sont des corbeaux qui se chargent « d’arracher les yeux » à une grande partie de la population urbaine de Santa Cruz, c’est pourquoi « les borgnes sont rois » dans un peuple qui est en train d’ouvrir les yeux.

Le pacte d’unité. On va réunifier la volonté politique des organisations, de véritables construction de l’État plurinational, avec d’énormes difficultés. Le divisionnisme, stimulé par des intérêts personnels, souvent grâce à l’intervention des membres de la cinquième colonne, a des conséquences qui affaiblissent surtout les directions. Ce sont les bases dans les communautés ayllus, les conseils municipaux, les tentes, qui obligent à surmonter les mesquineries pour reprendre l’initiative dans cette longue marche pour l’autodétermination.

La classe moyenne. Elle se trouve devant un dilemme : poursuivre l’aventure d’un clone de Mussolini ou apporter un soutien prudent à un Gouvernement qui est en train de lui permettre de rétablir son économie en cherchant, dans de nombreux cas, à infiltrer ses « gamins » dans les recoins du pouvoir.

Voilà un petit résumé de la situation.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

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