Caracas. Vendredi 20 mai 2022. CCN/Bolivarinfos/François Lopez. Le 17 mai dernier, le Gouvernement nord-américain dirigé par Joe Biden a annoncé qu’il allait assouplir certaines des sanctions imposées au Venezuela en 2017 par le précédent Gouvernement de Donald Trump pour que les dialogues entre Maduro et son opposition puissent reprendre.
Un haut fonctionnaire du Gouvernement étasunien a déclaré que les sanctions seraient allégées en tant que « résultat d’un accord des deux parties pour reprendre les conversations qui devrait être annoncé très rapidement. » Il fait référence au dialogue mené à bien au Mexique entre l’opposition vénézuélienne, dirigée par Juan Guaidó , et le Gouvernement de Nicolas Maduro d’août à octobre de l’année dernière et qui a été suspendu à cause de l’extradition aux États-Unis du soi-disant homme de paille de Maduro, Alex Saab.
L’une des conséquences les plus importantes de cette décision sera que l’entreprise pétrolière Chevron, la seule compagnie étasunienne toujours présente au Venezuela pourra reprendre ses négociations avec PDVSA pour de futures affaires.
« Le Trésor, avec l’aide du département d’État, a accordé une licence limitée qui autorise Chevron à négocier les termes de ses éventuelles activités futures au Venezuela. Elle ne permet pas d’accord avec PDVSA ni aucune autre activité qui implique PDVSA ou le secteur pétrolier du Venezuela, » a affirmé le fonctionnaire nord-américain.
Lundi 16 mai, Joe Biden a également annoncé un autre changement de route en permettant la reprise, entre les États-Unis et Cuba, des vols commerciaux dont beaucoup avaient été suspendus de 2017 à 2021, les années de gouvernement de Donald Trump.
On espère que l’assouplissement des sanctions contre le Venezuela soit une nouvelle tentative pour trouver une solution à la crise politique, économique et sociale qui secoue le pays qui possède les plus importantes réserves de brut du monde.
Les sanctions comprenaient l’interdiction de commercialiser des bons du Trésor vénézuélien sur les marchés financiers étasuniens ou de faire des affaires avec PDVSA (Petróleos de Venezuela S. A.), la compagnie pétrolière d’État vénézuélienne. De plus, elles étaient destinées à geler les comptes bancaires aux États-Unis des fonctionnaires vénézuéliens.
Traduction de Françoise Lopez pour Bolivar infos