Interrogé à bord d’Air Force One, Trump a répondu simplement : « Non, elles ne sont pas vraies », refusant de fournir davantage de détails malgré de nouvelles questions sur d’éventuelles décisions militaires.

Les journaux américains, s’appuyant sur des sources proches de l’administration, avaient évoqué des frappes possibles « en quelques jours, voire quelques heures », mais le WSJ précisait que la décision restait en discussion. Une telle opération constituerait une escalade des tensions avec le gouvernement de Nicolás Maduro, alors que la présence militaire américaine dans les Caraïbes s’intensifie, avec l’arrivée imminente de l’USS Gerald Ford, le porte-avions le plus moderne de la flotte américaine.

Depuis plusieurs mois, l’armée américaine mène des frappes contre des navires soupçonnés de trafic de drogue en direction des États-Unis, faisant au moins 61 morts. L’ONU a dénoncé ces actions comme des « exécutions extrajudiciaires » et une violation du droit international. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé Washington à y mettre un terme, estimant que le coût humain de ces opérations est « inacceptable ».