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Guadeloupe. Système alimentaire | Transformer le plomb en or (1)

Guadeloupe. Système alimentaire | Transformer le plomb en or (1)

PAMELA OBERTAN TRANSFORMER LE PLOMB EN OR (1)
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Pointe-Noire. Samedi 14 janvier 2023. CCN. Notre Guadeloupe est en proie depuis de nombreuses années à une crise profonde dont elle a du mal à sortir. Cette crise est multiforme : économique, sociale, culturelle, démographique, spirituelle…. En cause notre modèle de développement basé sur un non-respect de la vie ! Sommes-nous les seuls à avoir suivis ce chemin qui nous mène au chaos ? Assurément non ! Au cours de la série d’articles d’alerte publiés sur CCN, Pamela Obertan, Docteure en droit international de l’Université du Québec à Montréal et docteure en science politique de l’université des Antilles, spécialiste des questions alimentaires et du développement examine avec une extrême lucidité la situation de l’Archipel Guadeloupéen. Si la tendance n’est pas très vite inversée, notre dépendance alimentaire va s’accentuer, d’autant que les terres agricoles disparaissent : Notre île ne pourra plus nourrir ses habitants. Peut-on encore éviter cette crise ?

 « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».

1er épisode : l’ère du plomb

Auteur : Pamela Obertan

Notre petite Guadeloupe est en proie depuis de nombreuses années à une crise profonde dont elle a du mal à sortir. Cette crise est multiforme : économique, sociale, culturelle, démographique, spirituelle…. En cause notre modèle de développement basé sur un non-respect de la VIE ! Sommes-nous les seuls à avoir suivis ce chemin qui nous mène au chaos ? Assurément non !

C’est l’ensemble de l’humanité qui est confronté à cette crise. Un indicateur parlant de cet état des lieux est par exemple le jour du dépassement de la terre. Cette année le 28 juillet 2022, l’humanité a consommé (empreinte écologique) l’ensemble des ressources que la Terre peut reconstituer en une année (biocapacité). Autrement dit : pour régénérer ce que l’humanité consomme aujourd’hui, il nous faudrait l’équivalent de “1,75 Terre” en termes de surface[1]. C’est ainsi que l’humanité vit 5 mois à crédit. Il va sans dire que cette situation ne peut perdurer. L’une des causes majeures de ce dépassement est le système agricole et alimentaire qui épuise les ressources de la planète.

A titre d’exemple, la moitié de la biocapacité de la planète (55 %) est aujourd’hui utilisée pour nourrir l’humanité. Mais qu’on ne se trompe pas c’est essentiellement le modèle imposé par les pays occidentaux comme les États-Unis ou l’Europe qui est responsable de cet état des lieux. En effet, dans ces pays la viande tient une place disproportionnée dans l’alimentation et l’essentiel de la production est liée à une agriculture intensive. Ce modèle de production contribue à épuiser les ressources en eau, détruire les espaces naturels pour faire de la culture intensive et de ce fait accélérer le réchauffement climatique. Il nécessite d’importants intrants chimiques qui à terme ont fortement pollué les sols, l’eau et les océans et ainsi endommagé la santé des écosystèmes et des humains. Malheureusement pour l’humanité c’est ce modèle qui a été imposé à l’ensemble de la planète souvent par la violence avec la colonisation, l’esclavage et plus récemment avec le droit international du commerce et l’apparition de l’Organisation Mondiale du Commerce. Mais cette situation ne peut perdurer, il est donc grand temps de se réveiller et de déployer les solutions, chacun à son échelle » comme l’explique Pierre Cannet.

Pour un petit territoire insulaire et très vulnérable aux aléas climatiques comme l’archipel guadeloupéen, le changement de modèle de notre système alimentaire se pose avec plus d’acuité. Quelles sont les options pour qu’un territoire exiguë comme le nôtre puisse sortir avec succès de ce labyrinthe dans lequel nous avons été plongé ?

Comment retrouver le fil d’Ariane qui nous permettra de produire sainement et de manger nos denrées alimentaires ?

Répondre à cette problématique est loin d’être une chose aisée tant elle implique un grand nombre d’éléments. Cependant, en prenant la métaphore d’un malade , si l’on souhaite trouver le chemin de la guérison il semble important de remonter à l’origine de la maladie.

Alors quel est donc l’origine de notre système alimentaire ?

Penchons-nous brièvement sur ses bases. Notre système alimentaire, comme l’a expliqué Malcom Ferdinand dans un des ouvrages, s’est réalisé en imposant par la force une politique de plantation basée sur l’uniformisation des modes de culture qui a entraîné une déforestation sans précédent et une érosion des sols [2]. Cette politique qu’il a surnommée le Plantationocène se caractérise par « l’habiter colonial » : une manière violente d’habiter la terre, notamment en massacrant les peuples indigènes et en détruisant les écosystèmes pour les transformer en nouveau espaces : des plantations à perte de vue dont la production est destinée aux métropoles.

Ce mode de production est basé sur des relations d’exploitation intensive de la nature et des humains (esclaves). Il a causé dès le début d’importants dommages environnementaux. Des îles couvertes de forêts comme Haïti, Cuba, la Barbade avec des écosystèmes riches ont été transformées par une déforestation sans précédent ce qui a occasionné la destruction des habitats des espèces animales et végétales.

Cette ère violente a consacré également de nouveaux principes pour nous « Ton île ne te nourrira point » et « Tu ne te nourriras pas de ton île ».  C’est ainsi que l’espace des Caraïbes et le continent américain sont devenus des lieux de subordination soumis aux puissants colonisateurs. L’objectif de ces territoires était donc de produire des marchandises exclusivement pour l’Europe et de se nourrir presque exclusivement des produits des métropoles européennes. Ces dernières étant gagnantes des deux côtés.

Près de 500 ans après ses bases coloniales, le système mis en place perdure toujours dans ses grandes lignes.

Tel que l’avait conçu la métropole « ton île ne te nourrira pas ». Force est de constater que l’essentiel de notre production se concentre sur quelques monocultures destinées à l’exportation essentiellement vers la France hexagonale[3]. Ainsi, les grandes cultures, la canne à sucre et la banane occupent ensemble plus de 80% des terres arables (surface agricole utile hors pâturage). C’est d’ailleurs la canne à sucre qui se taille la part du lion avec près de 70% des terres arables[4].  Les ” exploitations avec canne ” se répartissent sur 2/3 de la Surface Agricole utile (SAU) des exploitations agricoles recensées en 2010[5]. Ce secteur emploie près de 47 % de la population active agricole. La banane est la deuxième production la plus cultivée après la canne[6]. Pourquoi continuer de telles productions ? Et bien peut être car ce sont les secteurs les plus aidés et les plus subventionnés par l’ancienne puissance coloniale. En effet, les aides de l’État et des collectivités au cours de l’année 2015 ont représenté « 43 % du produit pour les exploitations orientées en fruits-banane et 42 % pour les exploitations spécialisées en grandes cultures-canne »[7].  Ainsi les aides représentent près de la moitié des revenus des agriculteurs exerçant dans les monocultures. 

Il est donc difficile pour les agriculteurs voire peu payant de développer une agriculture vivrière pour nourrir la population. Celle-ci d’ailleurs se nourrit essentiellement de produits importés qui représentent plus de 80% de ce qu’elle consomme. La France métropolitaine reste le principal fournisseur de la Guadeloupe avec 260.000 tonnes en moyenne importées[8] Cela explique pourquoi la balance commerciale dans le domaine de l’agroalimentaire est largement déficitaire car elle est à  -456 millions d’euros en 2015.  De même, dans une île où nous avons plus de 200 espèces de fruits et légumes, le volume de nos importations de ce type de denrées continue à augmenter.

Par exemple, l’orange, le citron et l’ananas, (des fruits que l’on peut produire chez nous) représentent 44 % des volumes de fruits importés en Guadeloupe en 2019[9]. Ainsi la boucle est bouclée « Tu ne te nourriras pas de ton île ».

Cependant, les bases de ce système alimentaire sont en train de se fissurer.

En premier lieu, le modèle agricole choisi ne permet pas à la majorité de la profession de vivre correctement. Par exemple, en 2015, le revenu moyen des agriculteurs est de 20 600 € pour l’ensemble des exploitations agricoles en Guadeloupe[10]. Cette faiblesse des revenus explique peut-être la faible attractivité du métier d’agriculteur qui est en voie de disparition.

Par exemple entre 1989 et 2010 le nombre de chefs exploitants et de coexploitants est passé de 16 632 à 7937 soit une diminution de 47% en 21 ans[11]. Sur cette même période, le nombre de jeunes exploitants a diminué de près de 34%[12].La profession a du mal à se renouveler et vieillit comme le relève le dernier recensement de 2020 : 35% des agriculteurs ont 65 ans ou plus[13]. Il y a fort à parier que de nombreux exploitants ne seront pas remplacés lors de leur départ à la retraite[14].

Comment s’étonner alors que nos terres agricoles disparaissent ? Ainsi, entre 1989 et 2016 nous avons perdu 18525 hectares de surface agricole utile, soit une baisse de plus de 40% en 27 ans[15]. Ce mouvement touche aussi les exploitations agricoles car dans le même laps de temps plus de 9307 exploitations ont disparu soit une baisse de 59% alors que, paradoxalement, des centaines de jeunes agriculteurs peinent à trouver des terres pour s’établir[16]. Selon certaines études « si l’on prolonge ces tendances, la surface agricole utile de la Guadeloupe sera réduite à néant dans 37 ans tandis que les dernières exploitations agricoles auront disparu dans 18 ans »[17]. Lors du dernier recensement, la SAU s’établit en 2020 à 31 800 hectares, la surface continue donc de diminuer même si cette baisse est moins importante qu’entre 2000 et 2010[18].

L’un des autres points noirs de notre système alimentaire est sa relation d’exploitation intensive avec la nature héritée de cette période sombre du Plantationocène. Cela a conduit les agriculteurs à une utilisation excessive de produits chimiquespour augmenter les rendements et avoir un minimum de revenus décents.  Mais le revers de la médaille est que nos terres agricoles ont lourdement été polluées. Cela a affecté les sources d’eau potable de l’île mais aussi la mer et sa biodiversité. Ce mode de production a contribué à épuiser les sols, à détruire sa diversité biologique et à accentuer de ce fait la vulnérabilité des cultures locales[19]. Ces importants dégâts se retrouvent bien illustrés dans la problématique du chlordécone, cet insecticide hautement toxique utilisé pour la banane. Plusieurs études ont révélé son caractère néfaste pour la santé des populations. Un lien  a par exemple été démontré entre l’exposition au chlordécone et le risque d’accouchement prématuré ou un lien avec le cancer de la prostate[20]. Notre modèle agricole a donc entraîné d’immenses dommages environnementaux, sanitaires et sociaux et physiologiques[21].

Enfin l’importation massive d’aliments souvent trop salés, trop sucrés, sans vitamines pour nourrir la population se révèle être un désastre pour la santé. C’est ainsi que 39% des adultes guadeloupéens sont hypertendus[22], plus de 60% de la population guadeloupéenne est en surcharge pondérale, et plus de 30% de cette même population souffre d’obésité. En ce qui concerne la jeunesse, les chiffres sont très préoccupants en effet, dans la mesure où ¼ de nos enfants de moins de 6 ans sont en surcharge pondérale ou obèses[23]. A cela s’ajoute également le diabète qui dans les Antilles et en Guyane, oscille entre 7 et 9%. Ces chiffres sont alarmants car ils datent d’études réalisées il y a une dizaine d’années déjà.

Mais peut-on être réellement surpris de cet échec ? Un système fondé sur de telles bases de prédation ne pouvait que produire ce type d’effet sur le long terme !

Il apparaît donc urgent pour tout le monde de mettre fin à ces 500 ans d’un système alimentaire colonial. En effet, si la population s’accommodait tant bien que mal de cette situation, aujourd’hui l’augmentation exponentielle du prix des aliments importés et la stagnation des salaires n’augurent rien de bon[24].

De même, aujourd’hui la crise du COVID et le conflit russo-ukrainien nous ont montré à quel point dépendre de l’extérieur pour assurer l’essentiel de son alimentation est devenu dangereux. Le cas de notre voisin, le Venezuela qui importait massivement comme nous son alimentation doit nous alerter. En effet, en raison d’une conjonction d’évènements (mort d’Hugo Chavez et la crise institutionnelle qui s’en est suivie, relations conflictuelles avec les Etats unis, crise du pétrole raffiné difficilement disponible sur le territoire, etc.) les prix des denrées alimentaires avaient augmenté de 80 % en 2015 et en 2018 le Venezuela connaissait une hyper inflation de 2350%. Ce qui a entraîné de nombreux pillages dans tout le pays. En 2022, l’Observatoire vénézuélien de la sécurité alimentaire, montrait que plus de 9 Vénézuéliens sur 10 n’ont pas accès à une alimentation normale. De même, 30% des enfants de moins de 5 ans souffrent aujourd’hui de sous-alimentation chronique, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies. D’ailleurs, selon certains 56% des décès d’enfants pourraient être évités s’ils n’étaient pas sous-alimentés. Ainsi la recherche de nourriture est devenue la priorité absolue pour les citoyens. Cela est d’autant plus préoccupant qu’à la campagne vénézuélienne, on ne produit que pour répondre aux besoins de 10% de la consommation nationale[25]. Bref, l’histoire récente est remplie de pays ayant sacrifié leur agriculture vivrière et ayant connu par la suite de graves crises alimentaires.

En conclusion, on peut constater qu’avoir confié notre alimentation aux autres et produire essentiellement pour les autres se révèle être un échec sur le plan de la santé de nos populations et de nos écosystèmes, sur le plan social avec la disparition des agriculteurs, sur le plan économique avec une agriculture fortement subventionnée et des prix d’aliments importés qui ne cessent d’augmenter. Les deux grands principes sur lequel notre système alimentaire s’est constitué « Ton île ne te nourrira point » et « Tu ne te nourriras pas de ton île » doivent être abolis !

Pour ce faire, nous devons réagir rapidement ! Comme le dit notre proverbe « ‘pran douvan avan douvan pranw ». L’une des pistes de sortie serait alors de développer la production locale et d’aller vers une souveraineté alimentaire. Mais comment faire ? Comment s’y prendre ? Comment changer un système vieux de plus de 500 ans ?

Bref, comment transformer le plomb en or ?

 

[1]WWF et Global Foot print Network  h, “Jour du dépassement de la Terre 2022 https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2022-07/RapportWWFJDD.pdf

[2] Malcom Ferdinand, Une Ecologie décoloniale, penser l’écologie depuis le monde caribéen, Essais  Edition du Seuil, 2019

[3] la France métropolitaine est bien sûr le principal client de la Guadeloupe avec 124.000 tonnes exportées par an en moyenne https://daaf.guadeloupe.agriculture.gouv.fr/vingt-ans-de-commerce-exterieur-1995-2015-a427.html

[4] Ministère de l’agriculture et de l’alimentation «  Guadeloupe : De la canne à sucre dans la moitié des exploitations agricoles » Agreste n° 3 juin 2014, <http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/D97115A03.pdf  >

[5] Ibid à la p.3

[6] Ministère de l’agriculture et de l’alimentation « Guadeloupe : Les exploitations cultivant la banane aux Antilles – n° 02 décembre 2012  , Agreste Guadeloupe <http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/D97115A02.pdf#page=1&zoom=auto,-82,842>.

[7] Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Guadeloupe, « RICA 2015, Résultats économiques des exploitations spécialisées en canne et en banane » (Mai 2017), Agreste Guadeloupe, n°10, http://daaf.guadeloupe.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Bulletin_Agreste_RICA_2015_cle462a6a.pdf à  la p.2.

[8] https://daaf.guadeloupe.agriculture.gouv.fr/vingt-ans-de-commerce-exterieur-1995-2015-a427.html

[9] AGRESTE Guadeloupe, Bulletin de Conjoncture Agricole de l’année 2019 , publié le 7 janvier 2021 https://daaf.guadeloupe.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Bulletin_de_Conjoncture_2019_Guadeloupe_cle861118.pdf

[10]Supra note 14.

[11]Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, «  Nombre de chefs d’exploitation et coexploitants, actifs sur l’exploitation, par âge en 1989, 2000 et 2010 » Agreste Guadeloupe http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf_D97112RA02-2.pdf

[12] Ibid.

[13]AGRESTE, « L’essentiel du Recensement agricole 2020 »  https://daaf.guadeloupe.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/recensement-infog_primeur_Guadeloupe_v2_cle8611ae.pdf

[14] AGRESTE « Les visages de l’agriculture dans les départements d’outre-mer » (Février 2022) N °4 en ligne https://daaf.guadeloupe.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Primeur_2022-4_RA2020-DOM_cle04ac95.pdf à la p.4.

[15]AGRESTE Guadeloupe,  « Memento de la statistique agricole  2020» https://daaf.guadeloupe.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/memento_2020_internet_cle4814fe.pdf

[16]Ibid et voir aussi Ministère de l’agriculture et de l’alimentation « Enquête sur la structure des exploitations agricoles en 2013 » (novembre 2015), n°328Agreste Primeur.

[17] Harry Ozier-Lafontaine, Roselyne Joachim, Jean-Pierre Bastié et André Grammont « De l’agro-écologie à la bio-économie : des alternatives pour la modernisation du système agricole et alimentaire des Outre-mer, note d’orientation sur les agricultures des Outre-mer » (2018).

[18]Agreste, « Recensement 2020 », supra note 10 entre 2000 et 2010, la baisse était de – 36 % et entre 2010 et 2020 la  baisse est de 7 %.

[19] ETCGROUP, « Qui nous nourrira ? Réflexions sur les crises alimentaire et climatique » (Novembre 2009) en ligne etcgroup.org

[20] étude Karuprostate voir ARS, « la santé et le chlordécone » https://www.martinique.ars.sante.fr/system/files/2017-08/7%20-sant%C3%A9-Vweb2.pdf

[21]Cet insecticide a été utilisée pendant plus de 20 ans polluant les sols, l’eau, les productions alimentaire de la Guadeloupe. On retrouve même du chlordécone dans les poissons. Il existe des liens très clair entre cet insecticide et la recrudescence de cancer ,voir Patrick Piro, « Chlordécone aux Antilles, le scandale oublié » 21 Janvier 2014 www.reporterre.net/Chlordecone-aux-Antilles-le, Martine Valo, « Guadeloupe : monstre chimique » (16 avril 2013) ? en ligne http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/16/guadeloupe-monstre-chimique_3160656_3244.html

[22] https://www.orsag.fr/wp-content/uploads/2018/06/ORSaG_Hypertension_arterielle_KANNARI_rapport2017-1.pdf

[23] https://www.orsag.fr/wp-content/uploads/2018/03/Ob%C3%A9sit%C3%A9-infantile-_-agir-t%C3%B4t-Sant%C3%A9-en-Guadeloupe.pdf

[24] Voir https://daaf.guadeloupe.agriculture.gouv.fr/vingt-ans-de-commerce-exterieur-1995-2015-a427.html le prix à la tonne importée est passé de 0,99 € à 1,53 € e 1995 à 2005,  janvier 2020 : prix sont en hausse de 2,0 % sur un an

[25] Insécurité alimentaire au Venezuela https://pourunmodedeviesoutenable.home.blog/insecurite-alimentaire-au-venezuela/

 

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