Guadeloupe. Mépris, mensonges et Harcèlement au Crédit Agricole
Quand le groupe Crédit Agricole assume sans rougir discriminations et mépris en Guadeloupe
Abymes. Vendredi 1er mars 2024.CCN Mais que se passe-t-il au Crédit Agricole Mutuel de Guadeloupe depuis l’arrivée d’un certain Laurent Noireau actuel Directeur Général Adjoint de la Caisse régionale, mais surtout affligeant potentat, venu du froid semant la terreur au sein de l’entreprise.
Hé oui, la banque mutualiste peut se targuer d’un abject tableau de chasse judiciaire depuis l’arrivée de cet homme en Guadeloupe, constitué :
– de 2 condamnations définitives pour faute inexcusable de l’employeur en raison de la dégradation des conditions de travail de salariés ;
– de plusieurs condamnations non définitives en matière prud’homale pour harcèlement moral, discrimination, et manquement à une obligation de sécurité ;
– d’un dépôt de plainte de l’Inspection du Travail pour harcèlement moral ;
– de la mise en branle d’une instruction pour travail dissimulé et blessure involontaire en raison d’une violation d’une obligation de sécurité ;
– du dépôt de pas moins de 7 plaintes devant le doyen des juges d’instruction pour harcèlement moral ;
– de plusieurs procédures en cours pour faute inexcusable, harcèlement moral et discrimination ;
– d’une saisine du défenseur des droits pour discrimination ; etc….
Et cette liste des affaires en cours est loin d’être exhaustive !
En réalité, ce qui se joue au Crédit Agricole de Guadeloupe est représentatif de ce que vivent les Guadeloupéens dans presque tous les grands groupes ou institutions françaises qui ont des ramifications dans ce qu’ils appellent “territoires d’outremer”
Il est vrai que ces “territoires” ne sont autres que des anciennes colonies françaises, sur lesquels historiquement et présentement, il a toujours été naturel, pour certains, d’y appliquer des législations honteuses, indignes et discriminatoires. Et la gouvernance du Groupe Crédit Agricole n’y échappe pas en se maintenant dans une posture ignominieuse, empreinte d’une survivance de relents coloniaux.
Comment expliquer le soutien apporté par le Groupe Crédit Agricole à ces comportements de maîtres de plantation ? Et le dernier fait d’arme en date de notre potentat ne fait que confirmer cette affirmation.
En effet, dans sa toute-puissance, ce dernier a décidé d’initier une grande manœuvre de représailles à l’encontre de certains salariés et anciens salariés qui auraient osé faire valoir leurs droits ( de salariés) devant la justice. Mais ces représailles ne s’attaquent pas à eux dans le cadre de leur relation de travail avec la banque. Non, il s’agit de s’en prendre à eux dans un cadre plus personnel, à savoir dans leur relation de client avec la banque.
Oui… C’est bien cela… Le Crédit Agricole de Guadeloupe ne s’est pas gêné pour pourfendre certains de ses salariés et anciens salariés en remettant en cause leurs statuts de sociétaire. En réalité la banque leur a repris de façon brutale et unilatérale les parts sociales du Crédit Agricole qu’ils avaient souscrites (en tant que clients sociétaires), au motif qu’ils avaient mené des actions judiciaires contre le Crédit Agricole (mais en tant que salariés…). Cherchez l’erreur
En raison de cette manœuvre, ces salariées et anciens salariés ont perdu purement et simplement tous les avantages acquis, pour certains, depuis des décennies en tant que clients sociétaires. Ils ont perdu aussi leurs capacités à intégrer les instances délibératives de leurs Caisses locales et donc le pouvoir de participer à la gouvernance de la banque. Évidemment une telle décision, en sus d’être illégale, se trouve être en totale violation avec les valeurs mutualistes et coopératives qui sont l’essence même du Crédit Agricole Mutuel (banque supposée appartenir à ses clients sociétaires).
Ces représailles vont très loin puisque même les époux et épouses de certains de ces salariés qui ont eu le malheur de partager la propriété de leurs parts sociales avec leur conjoint, se retrouvent eux aussi exclus du statut de sociétaire, alors qu’ils n’ont personnellement aucun contentieux avec le Crédit Agricole.
Vous imaginez bien, qu’une telle décision prise dans n’importe quelle Caisse régionale du Crédit Agricole de France et de Navarre, serait immédiatement sanctionnée, et ce, de façon extrêmement ferme par les plus hautes instances du Groupe Crédit Agricole. Car cette décision d’exclusion revient tout simplement à nier aux salariés qui seraient par ailleurs clients de la banque, tout droit à faire valoir leurs droits devant la justice, quand ils les estiment bafoués par leur employeur.
Mais en Guadeloupe, ancienne (ou néo ?) colonie, c’est tout autre chose !!! La décision du potentat Noireau (avec l’assentiment de Benoit Leduc – le Directeur Général « Fantôme »), et de tous ceux qui l’ont suivi dans cette folle opération de représailles s’avère être totalement assumée par le Groupe Crédit Agricole SA (organe central de la banque qui de par la loi a un devoir de contrôle sur toutes les Caisse locales et régionales) et par la Fédération Nationale du Crédit Agricole (instance politique des Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel).
Ainsi, interrogée précisément sur cette question au sujet d’un ancien salarié de la Caisse régionale de Guadeloupe, Mme Laurence Renoult (Inspectrice Générale du Groupe Agricole SA /IGL) a confirmé, par écrit et en sans rougir, que la décision prise localement de sanctionner un client sociétaire au motif qu’il avait entamé une action judiciaire contre la banque en tant que salarié contre était totalement légitime.
Aurait-elle eu la même position s’ il s’agissait d’un client sociétaire de France et de Navarre ? Il est permis d’en douter…Car nous sommes bien loin, voire même à des années lumières de la propagande publicitaire de la banque mutualiste sur sa relation avec ses sociétaires…
Autre positionnement du Groupe : interrogé au sujet du cas d’un autre ancien salarié de la Caisse régionale de Guadeloupe, victime lui aussi de cette exclusion infâme, l’organe central Crédit Agricole SA, ne se saisissait pas du dossier alors qu’il en avait le pouvoir régalien. Il préférait « recommander » le dossier, avec un mépris perceptible, au service client, sans apporter la moindre de réponse. Ces deux postures contradictoires de cette haute instance, constituent bien la preuve d’un grand embarras sur ce dossier sensible de sociétariat.
Par-dessus le marché, les dirigeants de la banque verte en Guadeloupe n’hésitent pas à user de mensonges tant en interne qu’en externe. Ils clament haut et fort, de façon assez ironique d’ailleurs, qu’il n’existe aucune affaire judiciaire concernant les salariés de la Caisse régionale de Guadeloupe, (sauf un cas bien connu ayant fait l’objet d’une publicité médiatique), et ce, en dépit des nombreuses actions en cours et de leur décision d’y répondre par les représailles précitées. Mais, les faits sont têtus et la réalité des actions menées par les salariés de Guadeloupe n’est pas décemment contestable !
En fait, du fait de tous ces mensonges, le management du Credit Agricole de Guadeloupe semble s’inscrire dans une réalité parallèle, tel un navire à la dérive….
Alors une question se pose, si les instances internes du Groupe Crédit Agricole SA ne sont pas capables de régler ce genre d’histoire de harcèlement et de discrimination en interne, que fait la justice civile et pénale pour y mettre bon ordre e ? Est-elle tétanisée par un potentat qui saurait faire jouer ses bons réseaux ?… Non je ne peux y croire…. L’avenir nous dira donc si sous la douceur des cocotiers de Guadeloupe la rigueur de la loi n’est pas la même pour tous !
Gladys Assakya Démocrite
Avocat
il viennent nous pourrir la vie,pourquoi il ne reste pas dans leur merde