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Guadeloupe. Université. L’UFR STAPS ne doit plus être une sorte d’enclave “caldoche”

Guadeloupe. Université. L’UFR STAPS ne doit plus être une sorte d’enclave “caldoche”

Guadeloupe. Université. L’UFR STAPS ne doit plus être une sorte d’enclave “caldoche”

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Gosier. UA. Mardi 11 juin 2024. CCN. Depuis des décennies, la situation de l’UFR STAPS est connue en Guadeloupe : on sait que c’est la zone de l’université quasiment réservée aux caucasiens. Quelques postes subalternes peuvent être octroyés aux Guadeloupéens à condition qu’ils montrent patte blanche. Michel Geoffroy le Président de l’Université a décidé avec une grande fermeté de changer la donne et de reprendre la main à ” l’UFR Staps.

Awa sa pé pa sa kontinyé an larel la sa !

 

Alors que ses prédécesseurs avaient fermé les yeux sur tous les dysfonctionnements qui gangrénaient le développement de cette UFR, l’actuel président de l’université des Antilles a décidé de s’intéresser au sort réservé aux étudiants de l’UFR STAPS, ces jeunes afro descendants, afro caribéens, qui s’inscrivent par milliers chaque année dans cette UFR à part.

Sur le plateau de ZCLNews, le jeudi 7 juin 2024, le professeur Michel Geoffroy a affirmé sa détermination à inscrire enfin cette UFR STAPS dans la réglementation, à l’ouvrir à ses territoires Guadeloupe et Martinique, comme le sont toutes les autres facultés de l’université et à agir en priorité en faveur de la réussite des étudiants et d’une insertion professionnelle de qualité.

Renseignement pris, le taux de réussite au concours d’enseignement de ces étudiants dans notre académie est catastrophique. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est le taux de réussite en licence en 3 ans de ces étudiants qui serait 4 fois inférieure à la moyenne Française et le plus bas de l’université des Antilles.

La re conquête d’une Formation créée par des Guadeloupéens

Suite à la démission de l’ancien doyen qui se disait harcelé par ses collègues et laissait entendre à son entourage qu’il craignait pour son intégrité physique. Immédiatement le président a nommé un administrateur provisoire particulièrement solide qui doit régler tous les problèmes de cette UFR. Selon nos informations, ces problèmes datent et sont connus depuis plusieurs années : bâtiments délabrés, comportements inadaptés de certains enseignants, et surtout l’absence des collectivités guadeloupéennes dans le conseil de l’UFR STAPS.

Apparemment, la branche caucasienne de l’université ne voulait pas souffrir d’avoir trop de Guadeloupéens dans ses prises de décision. Ils voulaient rester majoritaires et surtout entre eux, alors même que l’entrée des collectivités dans leur conseil d’UFR serait de nature à faciliter l’octroi de moyens matériels et financiers.

Il faut dire que cette UFR, ils ont su l’arracher aux Guadeloupéens donc ils ne veulent certainement pas leur en laisser le moindre petit bout.

On se souvient du sort réservé aux brillants Guadeloupéens diplômés des sciences du sport, qui ont accompagné la création de cette UFR. Harry Méphon et Georges Calixte entre autres, auraient beaucoup à dire sur la façon dont ils ont été éjectés de cette UFR par ces hommes venus d’ailleurs.

L’UFR STAPS est-elle une zone de non droit ?

Dès sa prise de fonction au début du mois de juin, le nouvel administrateur de l’UFR STAPS a pu constater des dérives graves.

Une UFR STAPS où certains enseignants font leur lessive et étendent leurs maillots et leurs paréos.

Une UFR STAPS où d’autres quittent leur cours en pleine séance au moindre prétexte (téléphone qui sonne) au plus grand mépris des étudiants présents dans la salle.

Une UFR STAPS où on peut quitter le territoire guadeloupéen quand on veut pour prendre des vacances chez soi sans aucune autorisation d’absence.

Travailler moins pour gagner plus, au soleil et sur un paddle.

Une UFR STAPS où on peut partir à la maison, avec le matériel dédié aux étudiants.

Une UFR STAPS où le nombre d’étudiants sert de prétexte pour demander plus de poste et de promotions, sans se soucier des conditions d’études ni du taux de réussite des étudiants.

 Pourquoi après plus de 30 ans d’existence, le recrutement a UFRSTAPS semblait réservé qu’à des caucasiens ?

Pourquoi l’on expulse volontiers les talents guadeloupéens mais on invite les étudiantes à « faire la fête » ? .

 

Une UFR où chacune des rares embauches de Guadeloupéens s’est toujours faite au forceps. C’est tout cela que Rosan Raudzuel, le nouvel administrateur devra s’attacher à résoudre. En finir avec cette mentalité d’exclusion régnant à l’UFR STAPS depuis des années. Cette fois, les compteurs vont être remis à zéro. Si des caucasiens (encore) présents veulent continuer à se “servir”, et faire de l’UFR Staps une sorte espace “colonial” privilégié pour des profs – vacanciers, ils devront alors très vite changer d’université.

Gwadloup an nou a pa ta yo !

Danik Zandwonis

daniknews2@gmai.com

1 réflexion sur “Guadeloupe. Université. L’UFR STAPS ne doit plus être une sorte d’enclave “caldoche””

  1. Michèle Bassin

    BRAVO PRESIDENT. IL ETAIT TEMPS. COURAGE À L’ ADMINISTRATEUR POUR ENFIN METTRE DE L’ORDRE. TROP C ‘EST TROP. .
    Une ancienne prof d’ EPS

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