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Guadeloupe. Université. Une lettre du Président Michel Geoffroy et la nomination de Rosan Raudzuel à la tête du STAPS

Guadeloupe. Université. Une lettre du Président Michel Geoffroy et la nomination de Rozan Rauzduel. à la tête du staps

Guadeloupe. Université. Une lettre du Président Michel Geoffroy et la nomination de Rozan Rauzduel. à la tête du staps

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Abymes. Vendredi 31 mai 2024. CCN. Chères collègues, Chers collègues, Hier, jeudi 30 mai 2024, s’est tenue, sur le campus de Fouillole, une réunion de notre conseil d’administration.

La nouvelle chaîne de validation par les instances à l’usage des structures internes en matière de recrutement des personnels ainsi qu’une note d’accompagnement ont été approuvées par les administrateurs de l’université des Antilles. Ce document vient clarifier les procédures de recrutement des personnels enseignants, enseignants-chercheurs et BIATSS, titulaires et contractuels.

Les commissions ad hoc chargées d’étudier les candidatures d’enseignants contractuels au sein des UFR sont remplacées par des commissions de sélection des enseignants contractuels (Cosec). Leur attributions, inchangées, sont précisées et leur composition devra désormais respecter certaines règles élémentaires en termes de représentativité des corps et de nombre de membres. Les doyens, directrices et directeurs de composante recevront très rapidement les éléments de cadrage votés par le conseil d’administration afin de s’y inscrire.

Plusieurs conventions ont été votées dont une convention entre notre université et la conférence des recteurs et présidents d’universités et dirigeants d’institutions d’enseignement supérieur haïtiennes (CORPUHA) afin de proposer aux étudiants haïtiens de suivre des formations de l’UA à distance.

Cette convention, qui inscrit encore plus notre université dans son environnement caribéen, ouvre désormais la voie à d’autres partenariats de coopérations pédagogique et scientifique avec nos voisins d’Haïti.

Les statuts de l’Institut de biodiversité et d’écologie ainsi que ceux de l’Institut d’urbanisme, d’architecture et d’aménagement des Antilles ont été approuvés par les administrateurs permettant ainsi le lancement des activités de formation et de recherche de ces deux nouvelles structures de l’UA.

Les statuts de l’UFR SJE, mis à jour, ont été approuvés par les membres du conseil d’administration.

Le conseil d’administration a approuvé les statuts de l’UFR STAPS, approuvés préalablement par le comité social d’administration spécial du pôle Guadeloupe, le conseil du pôle Guadeloupe et le comité social d’administration de l’université. Ces nouveaux statuts viennent corriger des irrégularités contenues dans les précédents statuts qui n’avaient d’ailleurs jamais été approuvés par le conseil d’administration de l’université des Antilles et de la Guyane.

Ils intègrent désormais au sein du conseil d’UFR, comme la réglementation l’exige, des représentants des collectivités territoriales absentes jusqu’ici de ce conseil. Ce respect nécessaire de la réglementation aura l’avantage d’intégrer les collectivités aux projets pédagogiques de l’UFR rendant ainsi plus aisée l’aide indispensable de ces collectivités lorsqu’il sera question d’accéder aux nombreuses infrastructures sportives nécessaires au bon déroulement du cursus de nos étudiants.  

Je tiens ici à remercier chaleureusement le Professeur Guillaume Coudevylle, doyen de l’UFR STAPS, ainsi que Monsieur Stéphane Sinnapah, vice-doyen de l’UFR STAPS, pour l’immense travail qu’ils ont accomplis depuis quatre ans dans des conditions très difficiles. Je salue ici, leur engagement pour l’institution, leur droiture et leur courage. En effet, nos deux collègues ont eu à exercer leurs fonctions de direction dans des conditions de tensions extrêmes, alimentées par un petit groupe d’enseignants-chercheurs cultivant un entre soi pernicieux, une existence retranchée hors de toute application des politiques de l’université des Antilles, hors du contexte local antillais, hors de tout. Cette atmosphère délétère, savamment entretenue par un petit nombre, mêlant intimidations, insultes et tentatives d’instrumentalisation des étudiants les plus jeunes dans l’espoir qu’ils s’en prennent à la direction de l’UFR n’est pas supportable. Nos étudiants et collègues de l’UFR STAPS doivent pouvoir étudier et travailler dans de bonnes conditions, dans un climat apaisé et serein.

Ce climat de tensions permanentes n’est, bien entendu, pas sans conséquences.

Aux départs précipités des nombreux responsables administratifs et financiers qui se sont succédé tout au long de ces dernières années, vient s’ajouter le départ massif de personnels enseignants.  Au moment où je m’adresse à vous, ce sont plus de 50% des personnels enseignants du second degré de l’UFR STAPS qui ont entamé une procédure de mobilité hors de cette UFR.

Mais la conséquence la plus regrettable de cette situation est le sort réservé à nos étudiants. Il serait heureux que les rares, mais agissants, fauteurs de trouble  s’attachent à améliorer l’organisation des pratiques sportives, notamment en rompant l’isolement voulu de l’UFR et en l’ouvrant au monde extérieur et que ces mêmes personnes s’inquiètent du taux de réussite à 3 ans des étudiants entrés en L1, 4 fois inférieur à la moyenne nationale et de loin le plus bas de l’université des Antilles. Il serait aussi souhaitable que ceux parmi eux qui ont pour habitude de quitter leur salle de cours en pleine séance sous des prétextes fallacieux cessent immédiatement cette pratique en signe de respect vis-à-vis de nos étudiants d’une part et des obligations statutaires des enseignants-chercheurs d’autre part.

De même, si la politique de recrutement des enseignants-chercheurs de l’UFR STAPS traduisait une vision plus ouverte, elle permettrait d’accueillir des collègues motivés, désireux de développer la composante en harmonie avec les priorités du territoire antillais en matière sportive. Un enseignement dispensé par une équipe pédagogique enrichie et désireuse de travailler avec l’ensemble des acteurs du sport antillais profiterait sans aucun doute à nos étudiants, contribuerait à leur réussite et favoriserait une insertion professionnelle de qualité.

Parce que cette situation ne répond à aucune fatalité, mais est simplement le fait d’un défaut d’actions correctives, il est nécessaire d’agir, de faire face à une réalité, même complexe, et de protéger nos étudiants et nos collègues de l’UFR STAPS afin qu’ils bénéficient d’un cadre d’étude et de travail apaisé et agréable. D’une UFR retranchée, repliée sur elle-même, nous avons l’ambition de faire une vitrine académique de l’excellence sportive.

Visé par de trop nombreux actes malveillants de la part d’une minorité factieuse, le Professeur Coudevylle a donc décidé de mettre un terme à son mandat de doyen, il en est de même pour Monsieur Sinnapah, vice-doyen de l’UFR, évoquant quant à lui le caractère désormais insoutenable des tensions exercées à son encontre.

À nouveau, je leur adresse mes plus sincères remerciements pour leur engagement et leur courage, les étudiants de l’UFR STAPS leur doivent beaucoup.

À partir du 1er juin 2024, Monsieur Rosan Rauzduel assurera, le temps qu’il le faudra, l’administration provisoire de l’UFR STAPS. Monsieur Rosan Rauzduel, maître de conférences en sociologie, ancien sportif de haut niveau (champion de France sur 200m et sur 400m, champion du monde universitaire sur 400m, notamment) a débuté sa carrière d’enseignant-chercheur à l’UFR STAPS de l’université des Antilles et de la Guyane il y a plus de trente ans. Il en connait l’âme, la genèse et souhaite partager son expérience afin de hisser cette composante de l’université des Antilles, dont le potentiel est immense, à la place qu’elle mérite.

Je remercie Monsieur Rauzduel d’avoir accepté cette mission difficile mais ô combien importante.

Les actions de médiation que j’ai sollicitées à la suite des différents signalements n’ayant pas porté leur fruits, j’invite chacun à s’inscrire dans un fonctionnement conforme aux règles de la fonction publique et aux dispositions des différents codes qui nous régissent.

Notre UFR STAPS doit fonctionner normalement, prendre toute sa place dans la formation de cadres et dans la recherche des sciences du sport en s’inscrivant pleinement dans la politique votée par les conseils de l’université et également dans son environnement.

Une nouvelle ère débute, elle est pleine de promesses dont celle d’une UFR STAPS évoluant en harmonie avec l’université et le territoire sur lequel elle se situe : les Antilles.

Sincèrement,

Professeur Michel Geoffroy

Président de l’université des Antilles

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