
Le député Olivier Serva interpelle la ministre de l’Agriculture sur les subventions agricoles en Guadeloupe
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Le député de la Guadeloupe, Olivier Serva, a récemment interrogé la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, sur les aides de l’État destinées aux filières agricoles guadeloupéennes. Lors de cette intervention, il a mis en lumière des retards préoccupants dans l’attribution de subventions essentielles pour le développement et la pérennité de l’agriculture locale.
Une situation critique pour la sucrerie et rhumerie de Marie-Galante
L’un des dossiers majeurs évoqués concerne l’usine sucrière et rhumière de Marie-Galante. Cette dernière attend toujours une subvention de 4,8 millions d’euros promise par l’État dans le cadre de deux conventions signées le 26 juillet et le 13 décembre 2023. Cette aide financière était conditionnée à la réalisation de travaux de mise aux normes des rejets aqueux, travaux qui ont été effectués conformément aux engagements pris. Cependant, malgré l’accord du préfet de Guadeloupe et du directeur de la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF), les fonds n’ont toujours pas été versés. Une situation qui inquiète fortement le député Olivier Serva, qui s’insurge contre ce non-respect des engagements de l’État.
La filière coco écartée des subventions
Autre point soulevé par le député : la mise à l’écart de la filière de diversification végétale du coco des aides issues du POSEI, un programme européen visant à soutenir l’agriculture dans les régions ultrapériphériques. Cette exclusion met en péril l’avenir de cette production locale, qui peine déjà à se structurer face aux défis économiques et climatiques.
Une réunion de travail pour débloquer la situation
Face à ces problématiques, la ministre de l’Agriculture a proposé la tenue d’une séance de travail avec Olivier Serva. Cette rencontre vise à obtenir des avancées concrètes sur ces deux dossiers, mais aussi à aborder d’autres difficultés rencontrées par les agriculteurs guadeloupéens. Le député s’engage à poursuivre ses actions pour défendre les intérêts de l’agriculture locale et garantir le respect des engagements pris par l’État.
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