Paris. Mardi 24 septembre 2024. CCN.  Nous sommes tous impactés par le phénomène de vie chère qui gangrène notre territoire depuis de nombreuses décennies. Personne n’est épargné et ne saurait être insensible à cette difficulté martiniquaise.

La lutte est noble et légitime.

Pourtant, cette démarche requiert un traitement de fond avec tous les acteurs de la vie économique Martiniquaise (transporteurs, grossistes, distributeurs, consommateurs, collectivités locales, Etat, … ) animés d’intérêts divers qu’il faut également, prendre en compte.

Il nous faut par conséquent, nous accorder le temps nécessaire à la discussion et à la compréhension partagée dans un climat apaisé.

Les situations de violence quotidiennes ne peuvent donc pas contribuer à la sérénité nécessaire à la poursuite de travaux compliqués à mettre en œuvre afin de répondre aux attentes de la grande majorité de nos compatriotes.

Nous avons la capacité de le faire. Apporter des solutions efficientes et perceptibles par nous-mêmes nous engage, dans la sérénité.
Nous avons besoin d’un environnement serein pour faire avancer les causes de notre Pays. Ensemble, avec nos qualités, nous pouvons chacun porter notre pierre pour faire réussir notre Martinique.

À ce titre, je partage les propositions faites par le Président du Conseil Exécutif, Serge Letchimy. Il appartient donc à l’Etat et au prochain gouvernement de prendre leurs responsabilités face aux demandes des élus et de la population.

J’en appelle donc à l’apaisement et à un retour au calme.

Nou pé pa yon kont lot, annou travay ansanm.

18 septembre 2024