Buenos Aires. Samedi 26 Mars 2022. CCN/Bolivarinfos/Françoise Lopez. Le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé ce vendredi le programme présenté par le Gouvernement d’Alberto Fernández et a prolongé une nouvelle ligne de crédit de 45 000 000 000 de $, qui servira à annuler le prêt contracté par le Gouvernement de Mauricio Macri en 2019.
Cela clôt une longue négociation de plus de deux ans qui a abouti au processus de restructuration de la dette extérieure à laquelle est confronté le Gouvernement d’Alberto Fernández et l’approbation était la seule procédure manquante pour la clôture de la négociation après que le Congrès ait approuvé le refinancement de la dette laissée par Macri envers le Fonds Monétaire International.
Grâce à ce répit financier, environ 98 000 000 000 de $ sont immédiatement débloqués pour l’Argentine, ce qui permet de respecter les échéances à court terme et de renforcer les réserves de la Banque centrale, qui étaient tombées à environ 2 milliards de dollars.
Le coité directeur du Fonds Monétaire International s’est réuni ce vendredi et a approuvé la signature de l’accord après avoir prolongé le délai de paiement des intérêts et du capital du 22 au 31 mars. Après l’approbation de l’accord au Congrès, l’autorisation des directeurs du FMI était la seule procédure qui manquait pour mettre la touche finale à la négociation.
Après l’approbation de l’accord au Congrès lors de chacune des réunions de la Chambre des députés et du Sénat, Alberto Fernández et son ministre de l’Économie, Martín Guzmán, ont rencontré à distance la chef du FMI, Kristalina Georgieva.
Le nouvel accord a été conçu par le ministre de l’Économie, Martín Guzmán, et l’équipe de l’organisme avec pour objectif principal de commencer à s’attaquer à l’un des problèmes les plus urgents du pays, l’inflation élevée et persistante.
Le cœur du plan est une réduction progressive et graduelle du déficit budgétaire jusqu’à ce que les comptes publics soient en équilibre en 2025, une diminution du financement monétaire du Trésor, considérée comme l’une des principales causes de la forte hausse des prix.