Guadeloupe. La FSAS CGTG : Soutien à Barbara Olivier Zanronis
Basse-Terre. Capitale. Dimanche 10 décembre 2023. CCN. Le silence inquiétant de beaucoup sur cette affaire démontre bien que la ligne de démarcation politique est, crise du capitalisme oblige, bien tout autre que le simple clivage démocratique DROITE-GAUCHE
Une reconfiguration intellectuelle et idéologique se profile entre défenseurs de la libre pensée – donc d’un journalisme libre et investigateur – et les défenseurs du prêt à penser – donc d’un journalisme soumis et propagandiste. Dans les deux camps, il y a beaucoup qui se prétendent de gauche et d’autres qui s’affirment de Droite mais tous sont unis autour du grand capital qui a déià son candidat pour 2027… Tout comme Hitler fut son candidat au siècle dernier.
Depuis la fiole de Colin Powell, en passant par le COVID, l’Ukraine et la Palestine…
Les choses sont parfaitement claires quant au parti pris du journalisme contemporain. RCI aura beau maladroitement se justifier, cette entrevue est strictement professionnelle, la nouvelle politique médiatique généralisée consiste à “blanchir” Le Pen et son parti en vue des prochaines élections présidentielles…
La FSAS-CGTG se doit de soutenir cette journaliste atteinte, dans son honneur et son professionnalisme, pour avoir démonter un prétentieux qui a du mal à cacher son racisme latent et son ignorance totale du fait Guadeloupéen tout en se voyant bien remplacer sa mère-poule – en pleins déboires judiciaires.
Mme ZANDWONIS a réussi à le mettre à nu et elle en paye le prix. Tout cela se passe alors même que des sénateurs prévoient de glisser l’interdiction de penser – pour “lutter” contre le “complotisme” – dans un projet de loi prétendument contre les dérives sectaires.
Nous devons avoir conscience que les bruits de bottes avancent plus vite que nos oreilles ne les entendent… A chaque fois que nous nous taisons, ils gagnent du terrain !
La FSAS-CGTG, en organisation de masse et de classe, appelle ses militants, la population, et tous les militants des droits humains et des libertés démocratiques à prendre conscience du danger qui nous guette, et à soutenir toutes les initiatives qui puissent permettre Mme ZANDWONIS à retrouver ses droits.
Asé pè ! An nou viv pou vansé asi yo… La peur doit changer de camps.
