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Une presse guadeloupéenne au service d’une nouvelle société

Une presse guadeloupéenne au service d’une nouvelle société

De l’avis de tous les observateurs, les défis que les Guadeloupéens doivent relever à la sortie de ces deux mois de confinement sont de loin plus inquiétants que la crise sanitaire occasionnée par le coronavirus. La peur et les angoisses qui ont été les lots quotidiens pendant cette période, se transforment en psychose et en désarroi devant la crise économique, sociale et sociétale qui s’ouvre sous nos pieds.

Tout un chacun a le sentiment d’avoir échappé au pire. Les questions qui se posent aujourd’hui sont d’ordre existentiel : est-il possible de reprendre la vie et les activités au point et dans les mêmes formes qu’avant la décision brutale de confiner le pays prise par le Président de la République Emmanuel Macron qui  a refusé, avec ses technocrates hors-sol, de prendre la mesure de la pandémie qui menaçait le monde et donc la France ? Il ne fait aucun doute : une nouvelle façon de penser l’économie, le travail  et la société va s’imposer par la force des choses.

L’adhésion à certaines idées  telles que : la mondialisation capitaliste avec ses dogmes, la libre circulation des capitaux,  des biens et des hommes, la consommation des produits importés comme moteur du développement et la finalité de la vie sociale, est fortement remise en cause par toutes les victimes de la crise.

Les sentiments exprimés avec leur part de contradictions, de doutes,  ont besoins d’explications fiables, argumentées, référencées,  pour se transformer en actions et en engagements.Cela ne peut se faire  que par un travail  de diffusion des idées, des travaux de recherche, l’animation de débats constructifs entre tous les porteurs de propositions neuves.

C’est à ce stade que se situe la responsabilité de la presse comme vecteur de circulation de l’information, support d’éducation populaire, miroir de la vie culturelle.

Après le Covid-19, la presse ne peut pas se cantonner à un travail subalterne, en se contentant de traiter en priorité  les sujets qui font sensation, qui alimentent une curiosité malsaine, d’être la caisse de résonnance d’une pensée dominante qui a montré ses limites avec la crise sanitaire.

La presse doit devenir citoyenne, un instrument de tout développement économique, social et culturel, le support de toutes actions du peuple  et naturellement de l’action des autorités. Le rôle de la presse, à cette étape de la reconstruction,  doit se traduire par :

– Faire parvenir aux autorités, avec clarté, précision et diligence, les préoccupations de la population.

– Faire comprendre aux populations, les projets, les décisions, la politique des autorités.

– Faire circuler les idées neuves et valoriser les pratiques qui concourent à faire émerger une société de développement réel porteur de justice sociale et d’épanouissement culturel.

L’implication de la presse dans ce travail doit contribuer à construire une mobilisation verticale entre la société et les autorités en charge de conduire ce changement de paradigme.

Nous ne sommes pas en 1945. Mais le Covid menace, à entendre les décideurs politiques, mais aussi les acteurs économiques, les organisations sociales, de plonger  le pays dans la ruine.

Alors pour échapper à la catastrophe, il faut mettre en œuvre un programme de résistance. Pour le mener à bien, l’existence d’une presse à vocation citoyenne et nationale sera déterminante.

C C

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